Garat 1762-1823

GARAT, 1

par l’intendant Tourny à la fin du xvm' siècle. La plupart de ses maisons, construites au xvir° siècle, ont conservé un aspect froid, sombre et rébarbatif, mais aussi un certain air de grandeur et de noblesse avec leurs grands portails, leurs ferronneries ouvragées, leurs escaliers en pierre, que ne leur ont pas fait complètement perdre les transformations auxquelles les ont condamnées leurs habitants actuels, petits commerçants ou demi-ouvriers. La maison Garat ne fait pas exception à cette règle et ne se distingue guère par conséquent de ses voisines.

Il existe sur le cours Saint-Jean, près du marché des Capucins, une rue Garat, sans caractère ni aspect particulier, toute semblable à nombre d’autres rues secondaires de Bordeaux. Il n’est pas étonnant que le nom de Pierre Garat ait été donné à cette rue plutôt qu'à celle où il a vu le jour; en effet, lorsque la rue Désirade est devenue la rue Buhan, on ignorait généralement à Bordeaux qu'il y fût né.

Une fois grand-père, le chirurgien Gouteyron qui, en sa qualité de médecin accoucheur, se

connaissait en ces sortes de choses, découvrit