Garat 1762-1823

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échapper les cheveux tombant sur les épaules.

Les femmes étaient vêtues d’une sorte de basquine serrée à la taille, d'un jupon court plissé sur les hanches; les pieds chaussés des mêmes alpargates que les hommes. Coiffées de bandeaux plats, leur chignon élait emprisonné, par derrière, dans un foulard multicolore, quand, au contraire, les cheveux, qu'elles avaient ordinairement très beaux, ne leur descendaient pas jusqu'aux talons, serrés dans une longue tresse encore de mode aujourd'hui dans les provinces basques espagnoles, principalement chez les populations de la côte.

Le jeune Garat ne se plaisait pas moins à Bayonne qui était alors une ville agréable entre toutes, coquettement assise sur les bords de l’Adour et de,la Nive. Les tableaux de Joseph Vernet, si habilement traduits par le burin de Le Bas, sont là pour nous en donner une idée !.

La vicille cité frontière était bâtie, dit l'Es-

!. E. Ducéré, La bourgeoisie bayonnaise sous l’ancien réqime

(Bullelin de la Sociélé des Sciences, Lettres el Arts de Pau, 2° série, t. XVIIF, 2° livraison), p. 216 et suiv.