Histoire chantée de la Première république 1789 à 1799 : chants patriotiques, révolutionnaires et populaires, S. 121
de la première République 113
Qui pourroit peindre la surprise De ce pauvre club monarchien?
En vain chacun d’eux la déguise: Que peuvent-ils faire ? Hélas ! rien, S'armer d'un courage stérile Contre nos valeureux soldats ?... La résistance est inutile ;
Ça n’se peut pas, ça n’se peut pas.
Messieurs les aristocrates,
Leur crièrent nos soldats,
Devant les bons démocrates,
Allons, mellez armes bas.
Et aye, et hu; et aye et pousse, Et aye et hu ; qu’on descende vite. Ah! si vous revenez comm'ça,
De même l'on vous recevra. Allons, messieurs, passez par-là, (bis) Ou bien sautez du haut en bas. (bis)
Du haut en bas, Mons Duval faisant le rebelle, Du haut en bas, Zest!.… on lui fit sauter le pas. Mais la chose n’est pas nouvelle Puisqu’on voit aller sa cervelle Du haut en bas.
Plein d’une humeur indocile, Monseigneur de Frondeville Dit qu'il élait inutile
De lui crier : Armes bas!