Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

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dre un décret qui mettait toutes les cloches à la disposition du ministre de la guerre, pour les faire convertir en canons. Il vota la mort de Louis XVI, «avec sursis jusqu’après la ra«tiffcation de la constitution par le peuple. »

Aupouix (P.-d.), rédacteur du journal révo'utionnaire PUniversel, fut député de Seine-ct-Oise, puis attaché à la police. Ïl vota à mort Eu roi.

Aüorenx (Pabbé Yves-Marie), député du Morbihan, fut sous-principal et préfet au collége de Louis-le-Grand ; À, il fut le professeur, puis le complice de Robespierre, On l’entendit dire à ses élèves : « Vive la liberté, mes amis : loin « de nous la cagoterie. » L'abbé Audrein vota la more du roi, «avec la condition d'examiner s'il était expédient ou « non de différer, »

Avcier (J.-B.), magistrat, député des Deux-Sèvres, vo{a lt détention de Louis XVI, et son bannissement à la pais.

Avaz, député de la Haute-Garonne, prit rang parmi les Montagpards , et vota la mort du roi.

Azeua, homme de loi, député de l'Aude, vota la more de Louis XVI. La justice criminelle de la Convention avait {ait peur à ce régicide ; il finit ses jours à Pamiers en rendant la Justice civile !

B.

Bagey, député du Jura, vota la détention de Louis XVE, ct Son bannissement à la paix, « sous peine de mort. » Il vécut dans la retraite.

Burce (P.), administrateur ct député des Bouches-duRhône , vota la mort Eu roi. Eorsque les Anglais s’emparèrent de Toulon, on voulut lui faire crier Vive Louis XVII. 130 mai pas voté la mort du tyran, » répondit-il, « pour voir «régner son fils. » Après la reprise de cette place, on le lonva étranglé dans sa prison. L'action de celte catastrophe est restée un mystère.

Barieur (. -C.), député de la Seine-Inférieure, vota Ja délention du roi, I scmbla regretter sa modération; il pro-