Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

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Baunor (M.-A.), médecin, député de Saône-et-Loire, vota la mort de Louis XYE, et se montra dans ses missions ardent terroriste.

Baupran, député de lIsère, vota Ë mort de Louis XVI, puis mura ses remords.

Bayze (Moïse), dépuié des Bouches-du-Rhône, vota la mort et l'exécution dans les vingt-quatre heures. El fut employé dans la police, puis exilé après le 3 nivose an 1x (34 décembre 4800).

Bazire (C.), avocat, député de la Côté-d’Or, fut un des plus ardens provocateurs Gu 20 juin et du 10 août. I pilla, dénonea et se couvrit de erimes. Robespierre et les cordelicrs en eurent peur ; ils l’accusèreut de modérantisme. Bazire, {e farouche Bazire, fut envoyé à la guillotine après y avoir envoyé son roi. Dans le procès de Louis XVI, il demanda que ce prit ice fût jugé sans désemparer, puis “il vola la mort sans sursis.

BAzocne, avocat du roi, député de la Meuse, vota pour que le roi fût détenu, comme otage, jusqu'à ce qu'il n’y eût plus d'obstacie à sa déportation.

Bravcniwrs, député de PAllier , était absent lors du jugement de Louis XVT, et ne fit point connaître son opinion.

BraucearD, député d’flle-et-Vilaine, s’unit à la Montagne, et vota la mort.

Brauvais-Depréaux (C.-N.), médecin, député de Paris, fut un des plus ardens Jacobins, El vota la mort.

Becxer (Joseph), député de a Moselle, s’exprima ainsi : « Ni les menaces , ni la crainte ne me feront trahir mon « sentiment. Je vote la détention perpétuelle. » Cette motion fut couverte par les imprécations de la Montagne.

Berrroy (L.-E.), élève du génie militaire, député de l'Aisne, avait la fureur de jouer la comédie. Ii fut accusé de falsification de pièces de Dre H vota la mort.

Beuin (J.-F.), député de PAisne, vota la détention du roi,

samert dans le cas de Pinrasion du territoire de ja république .