Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

DE: FRANCE. ” 4359

Bszuéearne (A. Dubois de), ancien garde-du corps, chevalier de St-Louis, député de la Charente. « Immoral, igno€ rant et ingrat, » nous disent les journaux du temps, «il «dit au moment du jugement du roi: Je prononce la « peine de mort contre le tyran. » Ge tyran ne lui avait fait que du bien.

Benrasore (P.), avocat, député du Bas-Rhin. Cet énergumène avait une voix qui faisait trembler même la Monta‘gne. Îl provoqua des mesures atroces, et vota la mort du roi.

BerauD (M.), député de la Gironde, vota la réclusion du roi, et à la paix le bannissement.

Bercomne (E.), député de la Gironde, vola la réclusion et se tut.

Benurer (T.), avocat, député de la Côte-d'Or, suivit toutes les phases des gouvernemens, et occupa des emplois assez éminens jusqu’au retour des Bourbons. Dans le procès de Louis XVE, il vota la mort.

Bernann (Ad.-Ant.), magistrat, député de la CharenteInférieure, l’un des plus exaltés démagogues, s’écria lors du jugement du roi : « Comme je ne erois pas que la conserva«tion d’un ex-roi soit propre à faire oublier la royauté; « comme je suis convaincu que le plus grand service à ren« dre au genre humain, c’est de délivrer la terre des mons«tres qui la dévorent, je vote dans le plus bref délai la € mort du tyran. »

BERNARD DE SAINT-AFFRIQUE , ministre protestant, député du département de l'Aveyron, s’exprima ainsi lors du jugement du roi: « Je demande que Louis soit enfermé dans un «lieu sûr, jusqu'à ce que l'assemblée juge le bannissement «convenable. »

BernarD Des S4rLons (C.), député de Seine-et-Marne, voa la mort avec sursis, jusqu’après l'acceptation de la constitution par le peuple.

Bcawicr, député de Seine et-Marne, vota la détention du roi jusqu’à l’acceptation de la constitution, «moment auquel cle peuple en disposcrait suivant son intérêt. »