Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République
DE FRANCE. 455
CuEpaxxeau (A.-R.), député de la Charente, vota la mort de Louis XVI avec sursis à l’exécution.
Cnénier (M.-J.) , député de Seine-et-Oise , vota la mort de Louis XVI, et laissa mourir son frère sans détourner le glaive; il dit froidement : « Si mon frère est coupable, qu'il « périsse ! » Et son frère périt pour un erime imaginaire, celui d’avoir conspiré dans sa prison ; depuis ce temps, on ne nommait plus ce représentant que Caÿn-Chénier.
CnevaLier , député de l'Allier, ditavec fermeté qu'il s’abstenait de voter lors du jugement de Louis XVI.
Cuevauer (C.-E. ), député de la Sarthe, vota la détertion de Louis XVI pendant la guerre, et son bannissement à la paix.
Cuiappe (A.), député de Corse, vota la détention de Louis XVI pendant la guerre , et sa déportation à la paix.
Cuounisu (P.), député de Maine-et-Loire, se montra l'un des ardens agitateurs au 19 août, vota la mort du roi, il promena le glaive dans la Vendée, et dans une de ses séances où les tribunes éclatèrent en vocifération , il déclara qu’on ne pouvait les rappeler à l’ordre, « attendu que les masses « qu’el'esrenfermaient faisaient partie du peuple souverain. »
Cunisriaxt (M.-F.), député dn Bas-Rhin, vota « la dé€ tention de Louis XVI, et son bannissement à la paix.
Crauzez (J.-B.), député de lArriége, vota la mort de Louis XVI. Il apostropha les prêtres en ces termes : « Vous € avez beau faire, la république vous avalera. »
CLaveme (J.-J. ), député de Lot-et-Garonne , s’exprima en ces termes, le jour du jugement de Louis XVI : « Je ne « connais pas d'autre loi d’après laquelle je puisse pronon« cer sur le sort de Louis, que la constitution. La constituation ne prononce pas la mort, elle prononce seulement « l’abdication et la déchéance. Je n'irai pas au-delà de la « loi, je ne voterai pas pour la mort : je vote pour la réclu# sion jusqu’à la paix , et le bannissement à cette époque. »
CLéver (E.), député du Lot, vota la mort de Louis XVI, sans appel au peuple,
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