Histoire de la Révolution, 1747-1793 [i.e. 1774-1793]. République

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-CLoorz (3.-B. ), baron prussien , terroriste et athée, député de l'Oise, fut connu sous le nom d’Anacharsis Clvorz. Ce Prussien eutla fotie de se déclarer l'ambassadeur du genre humain. Sa fortune lui permit d’habiller une bande de faubouriens en costume de divers peuples, qu’il présenta comme députés de touces les nations. Cette mascarade fut accueillie; tous ces hommes vinreni insulter les potentats à l'assemblée et demander de mettre à prix la tête du monarque prussien, du duc de Brunswick, et célébra la bravoure de Brutus Ancka: strom ( Passassin du roi de Suède). Il prononça à ce sujet un discours où il dit : « Charles [°° cut un successeur ; « Louis XVI n’en aura point — Vous savez apprécier les « têtes des philosophes; il vous reste à mettre à prix celles ‘ des tyrans. — Mon cœur est français, mon âme est sans« culotte. » Il se déclara en même temps ennemi personnel de Jésus-Christ. Il vota la mort du roi, au nom du genre humain ; et il ajouta : « Je condamne pareillement à mort « l'infâme Frédéric-Guillaume (le roi de Prusse ). » Dans un ouvrage que C'ootz avait publié en 1792, il pose en principe « que le peuple est le souverain du monde; que, de “ plus, il est Dieu; que la France est le berceau et fe point « de ralliement du peuple-dieu; que les sots seuls croient à « un Être suprême. » — Clootz, néanmoins, devint suspect à Robespierre, qui le fit condamner à mort.

Cocuer , député du Nord, vota la mort de Louis XVI; son fils renvoya ses lettres de prêtrise et alla combattre les Vendéens.

Cocnox pe L'ApraRenT ( C.), député des Deux-Sèvres, vota la mort de Louis XVI; chargé de faire un rapport comme ministre de la police , il trouva dans les papiers de LavilTournois et Brottier, une note dans laquelle, en cas de succès, on le maintenait en fonction. Cochon déclara s qu’il € ignorait à quoi il devait attribuer lodieuse distinction « d’être placé dans la liste de ministres à conserver après le « rétablissement de la monarchie, et qu’il en était d'autant « plus étonné, qu’il avait voté la mort du roi. »