Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

98 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

dans le trajet d’Autun à Soissons où furent conduites neuf compagnies, et le 9° des réserves où ces compagnies furent en partie incorporées, ne releva pas la dénomination de 5° de Saôneet-Loire. Viennent après ce 5°, dans le tableau que dresse l’auteur, le 6° bataillon (grenadiers) et le 1% bataillon de grenadiers. Mais ces deux bataillons ne sont qu'un seul et même bataillon. Le 4% bataillon de grenadiers a été formé le 16 septembre 1792 sur la réquisilion de Biron, et il devint 6° de Saône-et-Loire lors de l'encadrement, quand il fut réorganisé en bataillon de volontaires.

Le 7° et le 8° nous sont donnés comme « de nouvelle levée » ; on peut admettre cette expression pour le 7° qui fut formé le 7 juin 1793 pour la Vendée ; mais le 8° ou 1 de Louhans qui date du 10 septembre 1793, est de réquisition.

Sarrue. Le 2° bataillon fut amalgamé dans la demi-brigade de la Sarthe.

Le 3° qu'on nous montre à Bergues à la fin de 1792, ce qui est exact, ne peut pas compter cependant parmi les bataillons de 1791-1792 : ses compagnies ne furent jamais formées en bataillon, et, par suite, on doit dire que la Sarthe a levé en 1791-1792 trois bataillons, 1°, 2°, 4e, et non quatre.

On nous cite comme « de nouvelle levée » le 4e Dis, le 8°, le 7°, le 8, et, en eflet, le 4° bis est