Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX 99

du 3 septembre 1793; le 5°, du 12 mars: le 8e (qui ne comprenait à cette date que trois compagnies), du 27 février; mais le 7° qui a été incorporé, doit être de réquisition.

On oublie du reste un 2° bis de la Sarthe constitué le 28 juin 1793, et le 3° bataillon de la formation d'Angers (26 avril 1793) dut recevoir un contingent de la Sarthe, notamment un détachement du district de Saint-Calais.

SEINE-Inrérieure. L'auteur compte dix bataillons de 1791-1792 ; c’est neuf qu'il faut dire, car le 5° ne fut jamais formé et le numéro demeura vacant.

Il cite ensuite comme « de nouvelle levée » le 41e, dit 4x de l'Égalité, le 13° et le 3% de Rouen. Le 11° mérite ce nom, mais les deux autres doivent être nommés nettement des bataillons de réquisition.

Le 11° a été formé le 14 juillet 1793.

Le 13°, qu’on nomme aussi le 2% de réquisition de Rouen, a été formé le 15 décembre 1794 par ordre du représentant Bollet, du 9, des réquisitionnaires des deux bataillons de la Montagne licenciés et réunis à Rouen en bataillon provisoire.

Le 3° de Rouen (qu’on nomme aussi 3 de Rouen la Montagne ou 14° de la Seine-Inférieure), fut levé précipitamment le 29 décembre 1793 et mis en marche trois ou quatre jours après.