Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX 109

à l'armée des Ardennes en décembre 1792, à Paris du 1° janvier au 48 février 1793, à Bruxelles le 3 mars; il faut, ici encore, supprimer la première indication et dire que le bataillon était à Paris en décembre 1792. Comment à cette époque un bataillon de volontaires peut-il être au mois de décembre 1792 en Belgique, revenir à Paris en janvier 4793 — pourquoi? — puis retourner à Bruxelles? C’est que l’auteur a mêlé deux sources : il a connu par des registres le séjour de Paris, mais il a lu dans l’Efat militaire de Hennet à côté du 5° bataillon de l'Yonne la mention « armée du Nord » et à côté du 6° bataillon la mention « armée des Ardennes » (c'est-à-dire que ces bataillons sont affectés l’un à l’armée du Nord, l’autre à l’armée des Ardennes); il s’est emparé de ce renseignement, et au lieu de l'appliquer à 1793, il l'a inexactement appliqué à décembre 1792, parce que Hennet ne mentionne que les bataillons qui existent au 1er décembre 1792.

Fépérés. On ne nous dit pas que le 1° était en 1793 dans Mayence assiégé, que ce même 1% a été amalgamé dans la 203°, le 41e dans la 27°, le 12° dans la 209°.

On ne nous dit pas que le bataillon des fédérés des 83 départements fut formé à Paris aux Jacobins, et il fallait le dire expressément puisqu’on le range avec les bataillons formés à Soissons; or, justement ces fédérés ne voulaient pas