Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

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pas de ses devanciers, il a cru donner un guide, offrir un modèle aux travailleurs (cf. p. 4 et suiv.). Mais, si laborieux et si intelligent qu’il soit, il s’est hâté, et il n’a pas su se hâter lentement. A la circulaire ministérielle de 1907, il a voulu répondre par son livre de 1908 sans acquérir auparavant la compétence nécessaire, sans avoir au préalable une connaissance approfondie de la matière. Certes, cette matière est compliquée, confuse; mais il devait la débrouiller, l’éclairer, et son livre offre la même confusion que l’armée qu’il a tenté de décrire, le même désordre que le travail des bureaux d’alors sur cette armée; c’est pousser trop loin la couleur locale.