Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

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des documents rares ou inédits; non seulement dans les notes, mais dans le texte ils nous entretiennent des sources qu'ils ont consultées. Malgré ces lectures très étendues, ils ont, cependant, commis plus d’une erreur.

P.6. Dumouriez père et fils allèrent en 1757 à l’armée de d’Estrées, et non à celle de Soubise.

P. 8. I fallait dire, non pas que Dumouriez fut blessé « à l'indécise bataille de Clostercamp, 15-16 octobre 1760 », mais la veille de cette bataille, dans une escarmouche.

Id. On nous dit que Dumouriez, « d’après un de ses biographes », portait sur lui un exemplaire des Provinciales; ce n’est pas un biographe du général, c’est le général lui-même qui, dans ses Mémoires, a rapporté ce fait.

P. 9. Lire par deux fois Pont-Audemer et non Pont-Audemar (et non, p. 36 Saint-Audemer!) ‘.

Id. Quelle exagération de dire qu’en 1763 Dumouriez se présente à sa tante comme « le héros de combats innombrables » — quels sont ces combats innombrables? — et comme « portant les marques de vingt-deux blessures »! Sans

1. Lire également Marbeuf et non Marbœuf (p. 14, 21, 22); Fervacques et non Fevracques (p. 19) et Fauvrac (p. 36); Taulès et non Taules (p. 26); Brühl et non Bruhl (p. 28); Montbarey et non Montbarray (p- 28); Luckner et non Lückner (p. 100, 109, 114, etc.) ; Saint-Trond et non Saint Frond (p. 166); Hendrickx etnon Hendrick (p.168); Champmorin et non Champorin, Budingen et non Bingen (p. 1%), Rivarol et non Riverol (p. 207), Ottensen et non Oltensen (». 210-212).