Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

112 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

doute, lui-même rapporte qu'il avait vingt-deux blessures; mais il y comprend les contusions — une à Osterwick, une à Emsdetten, deux à Warbourg, treize à Clostercamp — ce qui ferait même vingt-trois blessures; il ne faut compter que les six blessures de Clostercamp.

P. 10. Il est tout à fait inexact d'écrire que Favier « recommanda fortement Dumouriez à Louis XV et au duc de Choiseul »; c’était un agent trop subalterne pour se permettre de « recommander fortement » son ami au roi et au premier ministre.

P. 25. Il eût fallu mettre entre guillemets les mots qui s’appliquent à Louis XV « le plus faible et le plus dissimulé des rois »; ces mots sont de Dumouriez, et non de nos deux auteurs.

P. 30. Durand était à Vienne, non pas ambassadeur, mais ministre de France.

P. 34. Dumouriez n’a pu être arrêté en octobre 1773 à Hambourg puisqu'il entra à la Bastille le 13 septembre précédent.

P. 36. Dumouriez était attaché à la suite de la Légion de Lorraine; mais il n’était pas colonel de cette Légion.

P.70. Les auteurs ne font que mentionner à peine la « mission semi-officielle » de Dumouriez dans les provinces belgiques en 1790; ils auraient pu et dû y insister.

P. 80. « Quelques écrivains, disent les auteurs, ont attribué le cycle entier des guerres