Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

976 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

voulu sûrement écrire Monpou, et non Moncrif.

Id. « Le Panseron me met en fureur » : il s’agit des œuvres de Panseron, professeur au Conservatoire, qui composa plus de cinq cents romances. P. 129. Mazoyer — ou plutôt Mazoïer (il signe ainsi) — l’auteur d’un « pâle » Thésée, resta dans les bureaux de la Guerre où Beyle avait travaillé avec lui. Simple commis, de même que Beyle, en 1800, il devint sous-chef en 1802 el chef en 1842, obtint en 1814 le grade de commissaire des guerres, et vainement, le 3 juin 1815, sous les Cent Jours, il est rayé des contrôles du corps des commissaires des guerres ; il reçoit, au retour des Bourbons, le titre de chef de division honoraire et en 1847, le titre de sous-intendant. Lorsqu'il prend sa retraite en 1830, il touche un traitement de douze mille francs. 11 meurt en 1841 à Toulouse.

P. 433. Le Tressan que Beyle qualifie d’ « extrême plat ultra » fut fait maréchal de camp, non pas vers 1820, comme dit Stendhal, mais en 1823, exactement le 11 août 1823.

P. 440. « I1 me semble que je vis alors le général Olivier, avec sa jambe de bois, récemment nommé inspecteur aux revues »- Ce que Stendhal dit là, est très exact. Jean-Baptiste Olivier, __ né à Strasbourg en 1765 — général de division, du 22 mai 1799, avait eu la jambe gauche emportée par un éclat d’obus à la bataille de la