Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LES VOLONTAIRES NATIONAUX 83

chasseurs. Le 6° bataillon de lIsère est, en effet, comme dit l’auteur, le 4er de grenadiers, Canonniers et chasseurs, et il comprenait, outre une compagnie de grenadiers et une compagnie de canonniers qui furent bientôt supprimées, huit compagnies de chasseurs. Mais, après sa formation, il restait cinq compagnies, dont une compagnie de Vienne et trois compagnies de Saint-Marcellin, formées le 4% novembre 1792 et dites 9°, 40° et 14° compagnies de chasseurs. Sur l'ordre du général en chef de l’armée des Alpes, on leur adjoignit deux compagnies de l'Ardèche, et c’est ainsi que fut formé, le 47 janvier 1793, le 2° bataillon des chasseurs de l'Isère, amalgamé plus tard dans la 20° demi-brigade.

L’auteur cite parmi les bataillons de réquisition le 8e, le 8e bis, le 9, le 10° et le 11°. Mais il aurait dû ajouter que le 8° autre (et non bis) formait le bataillon du district de Vienne n° 2, que le 9° a été levé sur le district de La Tour du Pin, que le 10° a été levé sur les districts des Thermopyles (Saint-Marcellin) et de Grenoble !.

Jura. La demi-brigade sans nom dans laquelle le 2° bataïllon (ainsi que le 9°), fut amalgamé, est celle du Jura-et-de-l'Hérault.

Le 3° appartint à la 200° autre.

1. Le 9e et le 40e sont d’ailleurs levés par arrêté des représentants du peuple à Lyon (25 ventôse an Il) qui prescrivent de former deux bataillons de l’Isére sur la réquisition.