Homéothermie et thermorégulation. 2, La thermorégulation
52 LA THERMORÉGULATION
Métabolisme Thermoréceu- Métabolisme Déperdition Température de base lation chimique de sommet calorique corporelle Infection \ . | fièvre, hyperpyocyanique laugmenté conservée abaissé diminuée thermie (indépendante du milieu) Dinitrophénol 1 | s (1-2-4) augmenté [supprimée égal au méta-laugmentée |dépend du mibolisme de lieu base Tétrahydronaphtylamine » » » 5 : (BAdrénaline » » » » » Ergotamiie |abaissé supprimée — augmentée |hypothermie (saoufàlaneu-| (sauf àlaneutralité ther-| tralité thermique) mique) Yohimbine : [43 bis] abaissé conservée — augmentée » hypothermie Antipyrine |abaissé conservée — » (indépendante du milieu)
ambiante, une substance sera un antipyrétique si son effet se manifeste dans les mêmes conditions. C’est le cas de l’antipyrine (DrmirRisEvié [44]). Cette substance abaisse la courbe de la thermogenèse, tout en conservant l’accommodation chimique. Sa courbe est parallèle à celle de la fièvre (fig. 10).
L'ergotamine, d’après DIMITRITEVIÉ [431, est également une substance bloquant la thermogenèse, mais au contraire du dinitrophénol et de la B-tétrahydronaphtylamine, elle la bloque à un niveau bas, inférieur à celui du métabolisme de base. Aussi cette substance est toujours plus ou moins hypothermisante par son effet, aux températures ambiantes inférieures à la neutralité thermique. Lorsque la thermorégulation chimique est supprimée par section de la moelle cervicale, i n°y a plus de fièvre infectieuse. Mais, selon ISENScHMID, dans ce cas la fièvre peut être obtenue par la B-tétrahydronaphtylamine et l’adrénaline. Ce fait s’explique parfaitement par ce que nous venons de dire au sujet de ces substances. Elles suppriment la thermorégulation chimique ; par conséquent si celle-ci est déjà sup-