Izveštaj o radnji srpskog društva „Crvenoga krsta“

se

linge, de la literie, de la toile, des vêtements, de la confection domestique, et faisant des offrandes en argent, persuadé que tout cela serait utilisé avantageusement dans les guerres futures comme cela avait été le cas dans les guerres précédentes.

La collecte des offrandes en argent et en matériel se faisait dans le peuple par les comités et sous-comités de la Croix-Rouge de toutes les villes départementales et sous-préfectorales.

Situation financière.

Au début de 1912 la Croix-Rouge disposait au point de vue pécunier : 1° d’un fonds intangible de Din. 2,090,086.72 ; 2° d’un capital perimanent de Din. 237,347.97 ; 3° d'un capital mobile de Din. 66,565.51 : soit au total Din. 2,394,000.20.

Aux termes des statuts de notre Société, les dépenses en temps de paix pouvaient atteindre les ?4 du total des recettes, tandis que le A était versé au fonds inaliénable. En temps. de guerre, on était autorisé À affecter aux dépenses la totalité des recettes à l'exception touiours du fonds inaliénable. En conséquence, les disponibilités destinées aux dépenses s'élevaient à 394,000 dinards.

Matériel sanitaire.

Les magasins de la Croix-Rouge contenaient suffisamment de matériel pour l'installation des hôpitaux avec 1000 lits, et tous les accessoires. f + A part le matériel pour les hôpitaux, on a acheté les tentes, baraquements système Decker, appareils pour la purification de l'eau, appareils désinfecteurs, etc., etc.

Les moyens de transport de blessés et malades se composaient d'une colonne de 45 voitures avec charrettes pour les accessoires et effets, mis à la disposition du Ministère de la Guerre au moment de la mobilisation. Pour le train sanitaire on acheta en France 60 couchettes pour les blessés avec 220 brancards. et qui furent également mis à la disposition du Ministère de la Guerre pour les besoins militaires.

Pour les besoins du Ministère de la Guerre, la Croix-Rouge avait commandé 50,000 premiers pansements Untermelen, d'Amsterdam.

Infirmières volontaires. Comme il n'y avait pas en Serbie d'infirmières instruites et expérimentées pour les services de guerre on les services de paix, notre Société fit appel au patriotisme des femmes serbes, leur demandant