L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

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ANNEXES DT

< On arrivait donc à la conclusion que ces objets, provenant de deux pays si distants l’un de l’autre, étaient absolument semblables substantiellement et, sans doute, avaient la même origine. Mais les objets eux-mêmes ne sont ni phéniciens, ni mycéniens, ni central-américains. Que faut-il donc conclure? Qu'ils sont arrivés, partis d’un même point d’origine, aux deux endroits différents où on les a trouvés. L'inscription sur les objets trouvés par moi indiquait le point d'origine : l’Atlantide! Cette extraordinaire découverte m'incita à poursuivre mes recherches avec une énergie nouvelle. Je trouvai au musée de Saint-Petersbourg un très ancien rouleau de papyrus. Il date du règne du pharaon Sent, de la deuxième dynastie, 4.571 ans avant J.-C. Ce papyrus décrit comme quoi ce pharaon envoya une expédition vers l'Occident pour trouver des traces du « pays d’Atlantide » d’où étaient venus, 3.350 ans auparavant, les prédécesseurs des Egyptiens, apportant avec eux toute la sagesse de leur patrie. L'expédition revint six ans après, avec la nouvelle qu’on n'avait pu trouver ni ce peuple, ni survivants en état de les renseigner sur la terre disparue. Un autre manuscrit du même museum, écrit par Manéthon, l'historien de l'Egypte, attribue une durée de 13.900 ans au règne des sages de l’Atlantide. Le papyrus place cette période au commencement de l’histoire de l'Egypte, qui ainsi remonte à peu près à 16.000 ans. Une inscription que j'ai trouvée dans une fouille près de la «porte des lions » de Mycène nous apprend que Misor, dont les Egyptiens descendaient, selon l'inscription, était le fils du dieu égyptien Thôt, et que celui-ci était le fils émigré d’un prêtre atlante qui s’était fiancé à une fille du roi Chronos. Pour cette raison il dut s’enfuir et, après de longues pérégrinations, il arriva en Egypte. Il construisit le premier temple à Saïs et enseigna la sagesse de sa patrie d’origine. Cette inscription est très importante et je l’ai tenue secrète, Tu la trouveras parmi les papiers, marquée de la lettre D.»

Je donnerai encore les parties finales de cet important document.

« Une tablette, provenant de mes fouilles de Troie, renferme un traité médical d’un prêtre égyptien sur le traitement de la cataracte et des abcès des viscères par des moyens chirurgicaux. Il y avait en effet, depuis des siècles,

ALEXANDRE BESSMERTNY 17