L'école de village pendant la Révolution
STATISTIQUES DES PRÉFETS. 253 vient à former une instruction, elle languit jusqu’à ce que les divisions politiques s’éteignent parmi les citoyens. Ces considérations et quelques circonstances assez peu connues expliquent comment l’on n’a pu fonder jusqu’à ce jour en France ni école primaire, ni école secondaire.
HauTE-SAÔNE (p. 23). L’instruction publique. est presque nulle dans les campagnes, mais les premiers résultats de la tournée des jurys d’instruclion donnent de grandes espérances pour son rétablissement; les communes s’y prêtent avec zèle.
SARTHE (p. 92 à 93). Quant aux écoles primaires, l'état de nullité dans lequel elles végètent en général tient à l'impéritie et à l'inconduite du plus grand nombre des instituteurs, dontles nominations se ressentent trop des temps où elles ont été faites ; ils n’ont pas su se concilier la confiance des pères de famille. Elles ont été fermées dans plus de moitié des communes du département, mais le triste résultat de leur organisation ne fait point regretter qu'elles ne le soient pas dans la totalité. Il s’est élevé contre les instituteurs de tous côtés des plaintes, tant de la part des communes que des conseils d'arrondissement. On en réclame instamment la réforme. Aussi on a pensé que. jusqu'au moment où les dispositions de la loi à intervenir permetitraient de mettre en activité le nouveau plan d'instruction que l’on attend avec impatience, il était de la sagesse de ne pas laisser s’invétérer les vices trop sensibles qu'on remarquait dans l’organisation