L'école de village pendant la Révolution

LES PREMIERS EFFETS DE LA RÉVOLUTION. ol

par les maîtres d'école, qui étant aux gages des habitants, doivent en raison des privilèges dont ils jouissent et du salaire qu'ils touchent être aux ordres de la commune et remplir gratuitement les fonctions de tenir la plume‘. » Cette décision eût été légitime, si le surcroît de travail, que donnaient ces fonctions, eût été prévu dans le contrat que le maître avait passé avec la communauté.

La suppression des intendances simplifia la tàche des maîtres d’école devenus secrétaires des municipalités. Mais une loi nouvelle vint les obliger à de nouvelles écritures, en prescrivant de transcrire sur les registres de la commune tout les décrets votés par l’Assemblée nationale et sanctionnés par le rui*. Dieu sait s’il y en eul en 1790 ! La copie des décrets fut commencée ; mais il fallut bientôt s'arrêter devant leur quantité toujours croissante. L'Assemblée nationale fut obligée de décider à la fin de 1790 que les décrets, après avoir été réimprimés dans chaque département, seraient envoyés en double dans toutes les mairies où l’on se contenterait de les collectionner et de dresser procès-verbal de leur réception *. C’était encore là une tâche assujétissante, qui cessa seulement lorsque la Convention eut

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4 Archives de l'Aube, C. 1182. CET 2 Décret du 20 octobre 1789, Collection généra és lez e

crets, I, 126. ©}

3 Décret du 2 novembre 1790. {bid., VUE, 6.