L'Herzégovine : ouvrage accompagné d'une carte

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aux affaires dont l'Orient est le théâtre. Elle a pris part à la guerre pour l’affranchissement de la Grèce, mais le duc de W ellington répétait, dans les derniers temps de sa vie, que C'était la plus grande faute que son pays eût commise. Aujourd'huiilne s’agit plusd’'affranchir les Grecs, mais de construire un nouvel édifice politique en favorisant les ambitions, légitimes d’ailleurs, de races mineures, soumises à la Turquie, encore trop faibles pour agir et pour se soutenir seules, et (jui devront nécessairement se placer sous le patro=. nage de quelque puissant empire. La question n'est donc pas la même qu'en 1825, et il faut toute la juvénilité du vieux lord John Russel pour se croire encore auxtemps héroïques de Missolonghi et de Navarin. Enfin, on ne doit pas oublier que la plus grande partie de l’effroyable dette de l'empire turc est aux mains de l'Angleterre, et que le règlement seul d’un intérêt aussi considérable appelle incessamment l'attention de la diplomatie anglaise sur les conditions d'existence, de vitalité et de durée d’un débiteur comme la Turquie. L’Angleterre doit, à l'heure qu’il est, avoirdé à pris toutes ses mesures pour prévenir tout grave accident. On à remarqué le langage sympa10