L'Horticulture française : ses progrès et ses conquètes depuis 1789
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zébré, marbré, ponctué, leinté, et la série tubéreuse plus robuste en pleine terre, avec ses fleurs simples ou doubles passant du coloris blanc mat au grenat et au citron; tous sont originaires des parties chaudes des deux Amériques et de l'Inde anglaise.
La duplication de la corolle staminée et la prolifération plus rare de la corolle pistillée leur donnent le relief d’une fleur pomponnée de camellia, d’anémone ou d’alcée.
Les croisements opérés sur le Bégonia tubéreux par Lemoine), de Nancy, et qui produisirent la fleur double dès 1873, furent continués par Malet, un maître fleuriste, par Robert, Lequin, Crousse, Comte, Thibaut, Fournier, Vallerand, etc. ;
Les Bouvardias du Mexique, aux corymbes lactés ou corallins de fleurs simples ou doubles recherchées par les bouquetières, comme la fleur d'oranger, comme le Gardénia de lInde et de Natal, simulant un camellia blanc, comme le Stephanotis, Asclépiadée de Madagascar, la fleur boutonnière des gentlemen d’Albion, qui embaumait notre serre chaude du Muséum en 1840;
Les Bruyères, vérilables mousses arbustives de la dernière élégance, compagnes fidèles de Joséphine à la Malmaison : l'Erica du Cap et l'Epacris d'Australie adoptés par Michel; cette culture est l'apanage de la région de Montreuil et de Saint-Mandé;
Les Calcéolaires péruviennes abondamment pourvues d’escarcelles tigrées cerise ou chocolat sur fond crème, chamois ou canari. Les espèces sous-ligneuses sont de provenance chilienne;
Les Cinéraires de Ténériffe, une sélection raisonnée a su fixer des groupes distincts par leur taille ou par le coloris du capitule radié. La fleur, toujours disposée en larges corymbes ombelliformes, a doublé en Angleterre (1861) et à Erfurt (1873). Nous sommes loin du Senecio cruenta exhibé en 1809 ; au Frascati de Gand!
Le Gyclamen de Perse, si coquet lorsqu'il est emmoussé dans une garniture d'appartement ou perdu sur une pelouse;
® Victor Lemoine est +l’horticulteur français qui a le plas fait pour l'amélioration de ces plantes.» (Rapport Eugène Fournier à la Société centrale d’horticulture, 1879.)