L'Unité yougoslave : manifeste de la jeunesse serbe, croate et slovène réunie

L'idée d'unité de ty ka: Celouié

chez les Yougoslav g apiiesta jusque sur le terrain religie BE no e Hébtae de Tvrtko la doctrine des Bogoumiles, cherchant à supplanter l'Eglise chrétienne, avait gagné jusqu'aux pays slovènes (x1v° siècle). Chez les Slovènes, Primoj Troubar essaya de profiter du mouvement protestant pour lutter contre Rome et rétablir le culte national. Il avait constitué une société, dont les membres se recrutaient dans presque tous les pays yougoslaves, pour la publication de livres en langue nationale (xvi siècle). Ce mouvement ne fit que s’accentuer plus tard, comme le montre l'exemple de Bojidar Raïtch et d'Ivan Podgornik (fin du xix° siècle). Le cas de la localité slovène de Ritsmanie, près de Trieste est caractéristique : Ritsmanie se sépara entièrement de Rome, en demandant la nationalisation de l'Eglise slovène elle aussi. En Croatie, la liturgie nationale résista généralement sans fléchir, et se conserva jusqu'à nos jours en certains endroits. Il y eut à cet égard un nouveau mouvement qui atteignit son apogée au xix° siècle avec l’évêque Strossmayer. Il importe de noter que les papes avaient autorisé définitivement l'office en langue nationale, dès 1248, et que ce sont les empereurs de Vienne qui s'opposaient au rétablissement de l'Eglise nationale, où ils voyaient un danger politique.

On peut dire d'ailleurs, d'une manière générale, que chez tous les Yougoslaves et en tous temps, les questions religieuses furent subordonnées aux quesions politiques et nationales.

Le Mouvement littéraire

Du moment que les aspirations de la conscience nationale se manifestent jusque dans le domaine religieux, on peut s'attendre à les retrouver dans les préoccupations de tous les milieux cultivés. En voici quelques exemples :

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