L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
28. LA POLIDIQUE ITALIENNE
Albanie où, en 1913 encore, l'Italie suivait avec un soin jaloux les mouvements de son « amie et alliée ». La plupart des écrivains italiens étaient donc d'accord pour reconnaïtre que, dans l'intérêt supérieur de la Patrie, trois sortes de raisons plaidaient en fayeur de « l'annexion des côtes orientales de l’Adriatique » appartenant à l'Autriche-Hongrie, mais se trouvant dans « les frontières naturelles de l'Italie ». Il fallait, selon eux, conquérir cette -« altra sponda »:
« 1° Pour des raisons découlant du pur ei simple principe de l'intégrité nationale, de l'unité ethnique, conçu dans sa forme la plus absolue et la plus irréductible ; :
2% Pour des raisons de récupération nationale jointes à de légitimes motifs stratégiques ;
3 Pour des causes nationales et militaires et, en outre, par la volonté d'assurer à l'Italie le trafic de l'Adriatique et de renforcer, en conséquence, sa position dans la Méditerranée et, partant, dans le monde!. »
| (à) *## La conquista di Trieste (Rome, 1914), page 5. — Voir aussi G@. Sazveum, Guerra o Neutralita (Milan, 1915), et Mario Arsenn, /l Tornaconto della nostra Guerra (Milan 1915).