L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
PENDANT LA GRANDE GUERRE 3)
Une autre raison non moins péremptoire s’ajoutait à celles-ci pour détourner l'Italie de ses Alliés : c’est que depuis le 7 novembre 191% la Turquie s'était jointe à eux et que, sans parler du Dodécanèse, « l’égoïsme sacré » aurait trouvé une réelle satisfaction à voir réalisées «les légitimes aspirations » italiennes sur certains points de l'Asie Mineure.
Le Gouvernement italien cependant, pour affirmer sa bonne foi, entra en négociations avec le Gouvernement austro-hongrois, lui demandant de donner, par la cession de certains territoires, satisfaction à l’opimion italienne. Le ministre des Affaires étrangères d'Autriche-Hongrie se contenta d'offrir le Trentin!. C'était trop peu.
Il ne restait plus qu’à écouter le mot d'ordre lancé le 15 février 1915 par M. Mario Alberti, un des interventionnistes de la première heure : « Guerre à l’Autriche pour la sécurité, l’unité, l'avenir de l'Italie. »
(:) Voir le Zivre Vert alien, n°* 64 et suivants.