L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
INTRODUCTION
trompeuses. On risque, surtout en poli-
tique, de commettre des erreurs parfois dangereuses en ne jugeant que sur des détails. C’est ce qui est arrivé à l'égard de l'Italie. Ceux qui, en France et ailleurs, avaient rnis tous leurs espoirs dans des alliances nées de la « fraternité latine » se sont crus déçus. Pleins de l’enthousiasme suscité par les victoires de Magenta et de Solférino ou de l'admiration provoquée par les légions de Garibaldi, l'entrée de l'Italie dans la Triplice les a refroidis. Ils en ont conclu à l'instabilité de la politique talienne.
De même les Allemands, qui croyaient l'Italie définitivement enchaînée à leur alliance, ont en 1915 exhalé leurs rancœurs dans d’acerbes critiques. Ils se sont élevés contre « l’infidélité »
[ ES apparences, on le sait, sont souvent