L'unité de la politique italienne : (avec une carte)

92 LA P'ONTT TT QUE TT A LTEN NE

pas encore d’autres ferre irredente à libérer ? Ne reste-t-il pas encore à «racheter » la Savoie, Nice, la Corse, Malte, l'Algérie, la Tunisie et EF Hem et M. Mario Aiberc dans un passage que nous citions plus haut, n’a-t-il pas laissé entendre que l'Italie se réserve de faire valoir un jour ou l’autre les « droits» qu’elle peut avoir sur ces régions ?

À la rivalité des grandes puissances que sont t'Angleterre et la France se joindrait celle des États de l’Europe centrale. La Pologne, la République Tchécoslovaque, la ne l'État Magyar, ete., menacés dans leur Doté par le monopole que l'Italie aura établi sur l’Adriatique, leur seul débouché dans le sud, ne manqueront pas de regimber contre un état de choses si néfaste à leurs intérêts.

Que pourra faire l'Italie en présence de tant d’adversaires ou de rivaux? Ayant à se défendre chez elle et dans ses possessions orientales contre l’irrédentisme d’une foule de sujets, à maintenir l’ordre parmi des Albanais dont on connaît la turbulence, à lutter contre les compétitions que lui vaudra la possession absolue de l’Adriatique et la maîtrise de la Méditer-