La correspondance de Marat
LA CORRESPONDANCE DE MARAT 219
Je quitte mon journal si je n’ai pas de nouveaux caractères. Je ne veux pas être obligé de rogner mes numéros. Que M. Favié aille chez Joannès et se procure ce qu’il faut. Demain je ne veux qu'une composition. J'aime mieux perdre que de faire de mauvaise besogne. Dites-moi s'il à été chez le fondeur*.
6.
Vous ne me marquez pas ce que vous allez envoyer aux libraires de province. Ce ne sera que des prospectus et des avis, car je ne veux point de compte avec personne. Tout au comptant, s’il vous plait.
On m'a dit que M. Chaumet a passé deux heures à écrire ce que deux individus lui ont dicté. Que cela n'arrive plus à l'avenir. Que ceux qui viendront apportent des notes toutes faites, et faites-les signer au corps-degarde *. ur
Me Victoire est priée de se défier de Bradel, de ne. jamais parler de moi devant lui, de recommander à MM. Duprat et Chaumet de ne jamais en dire un mot: elle est priée aussi de prévenir le fils cadet de M. Chaumet de se trouver au bureau et de suivre, sans faire semblant de rien, la porteuse ou le porteur du présent billet.
1. Archives nationales, BB5° 462. 2, Archives nationales, BB°° 162.