La crise balkanique (1912-1913)

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LA CRISE BALKANIQUE

firent une démarche à Belgrade, exprimant le désir de leur gouvernemen£L:« afin que l’armée serbe n'occupäl aucun point du littoral adriatique ». M. Pachitch répondit « que le sort de la côte turque de l’Adriatique trouvera sa solution en même temps que les autres problèmes que la guerre a posés ».

Il semble que l'Allemagne, en novembre 1912 n'étail pas très disposée à soutenir jusqu aux extrè mes les préfEntons autrichiennes — elle n était pas encore convaincue de la nécessité d'une conflagration européenne — Ce communiqué de la Gazette de l'Allemagne du Nord, dont l'inspiration officielle est connue, le prouve

« L’Autriche attendra la fin des hostilités pour régler la question de l'Adriatique el du port serbe ». [1 fut accueilli à Vienne un peu comme une douche froide.

D'un autre côté l'intransigeance autrichienne était suivie aveë méfiance par son autre alliée l'Italie ; la grande nation laline se trouvait d'accord avec la monarchie Habsbourgeoise,aulant que cette dernière, se confinait dans une politique d'abstention; or en ce mois de novembre les ambitions autrichiennes prenaient COrpS, devenaient précises.

A Vienne, opinion, politiciens, presse, soutenaient

le point de vue du gouvernement: