"La Guzla" de Prosper Mérimee : les origines du livre - ses sources sa fortune : étude d'histoire romantique : thèse pour le doctorat d'Université

CHAPITRE VI Le merveilleux dans « la Guzla ».

? 1. Historique du vampirisme. g 2. Le vampirisme dans la Guzla. Dissertation de Mérimée. La Belle Sophie. Jeannot. Le Vampire. Cara-Ali. Constantin I acouhovich. § 3. Le mauvais œil. Dissertation sur cette superstition. Le Mauvais Œil. Maxime et Zoé. l 4. L’Amant en Bouteille. § 5. La Belle Hélène. g 6. Le Seigneur Mercure. Afin de donner à Za Guzla une apparence d’ancienneté, en même temps qu’un air de naïveté, qualités indispensables à un recueil de poésies populaires, Mérimée consacre une grande place au merveilleux et à la superstition. Les vampires monstrueux et les jeteurs de sort jouent un rôle très important dans ce livre qui devait avoir le semblant d’une production de l’imagination exaltée des « primitifs » ignorants. On a déjà pu s’en apercevoir dans les ballades dont nous avons parlé aux chapitres précédents. Le Chant de Mort est fondé entièrement sur la croyance populaire. Dans les Braves Heyduques, c’est cette invitation de Christich Alexandre à son frère aîné : « Bois mon sang, Christich, et ne commets pas un crime. Quand nous serons tous morts de faim, nous reviendrons sucer le sang de nos ennemis » : allusion évidente au vampirisme. Dans le Cheval de Thomas 11, il y a un cheval qui parle ; 'dans la Flamme de Perrussich, une flamme qui voltige autour des tombeaux.