La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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dans les nuages. C’est à leurs fantômes, s'ils en descendent, et tout au ras de terre que je veux m'attaquer. Certes un héros de plus ou de moins, il n'importe guères; et le type, une fois lancé, appartient au rêve et vivra. Mais il importe, sans tant de dédain, — il ne s’agit pas en effet d’un homme, mais d’une école et d’un système! — il importe à tous les esprits sérieux pour qui le passé tient école, aux vaillants qui marchent, enveloppés d’ombre, vers la lumière, à tous les hommes de loyauté, à tous les chercheurs de science sincère, même aux grands politiques qui fondent sans doute leurs théories hautaines sur quelques menus faits sûrement établis, il importe à la conscience publique d’avoir la piste et l’entrée d’une fabrique de mensonges, qui, répandus d’une main preste el pieuse, ont dénaturé à leur source même tous les récits de notre

erronées, dont je ne tiens plus compte, j'y retrouve les arguments, vivement énoncés, de la méthode légendaire, qu'il m'est utile d'y recueillir pour le développement d'une discussion toute nouvelle. J'y ai déjà, d'ailleurs, dans le temps même, riposté par ma Lettre à M. de lu Sicotière (Angers, Germain et Grassin, 1889, in-8° de 17 p.). — Et depuis l'agresseur m'a provoqué une fois ou deux à croiser de nouveau le fer, alors que j'élais en plein labour.