La Macédoine

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présente aussi d’autres qui sont inspirés par une sympathie irréfléchie pour la petite et insignifiante nation bulgare ; dans quelques cas, les auteurs ont été induits en erreur par les idées d’autres écrivains ; dans d’autres cas, les livres ont été écrits sur commande de la part de la Bulgarie, ou bien leurs auteurs étaient à la solde des Bulgares. Très peu d'ouvrages sur la Macédoine ont été écrits ayec une véritable connaissance du sujet, d’une manière impartiale, indépendante et honnête.

Je me suis efforcé à être aussi prudent dans le choix des documents littéraires sur la Macédoine que je Fai été dans celui des sources historiques. Je n'ai consulté, sur la masse des ouvrages dont se compose la littérature sur la Macédoine, que ceux qui sont absolument irréprochables. :

Au cours de mon travail, je n'ai eu qu'un seul but

devant les yeux : être impartial, n’avancer rien qui ne soit vrai, de façon que les Bulgares eux-mêmes ne puissent m'adresser aucun reproche. Aussi, ai-je fait aux - Bulgares quelques concessions. C'est ainsi, en premier lieu, que j'ai — contrairement à ma conviction personnelle, — étendu le territoire de la Macédoine jusqu'aux limites revendiquées par les Bulgares ; que j'ai consulté leur littérature dans la mesure où il était possible de - le faire ; et, enfin, que’ dans l’élaboration dé mon chapitre sur la tradition nationale en Macédoine, je ne me suis servi que des recueils de traditions nationales composés par les Bulgares en Macédoine.

Ce livre à été écrit loin des centres scientifiques et. des archives serbes. C’est pour cette raison qu’on peut y remarquer l'absence de références à quelques livres et documents que je n'ai pas été à même de consulter. Elles auraient mis plus fortement en relief les faits exposés dans ce livre et jeté plus de lumière sur la mauvaise foi et les pratiques répréhensibles des Bulgares en ce qui concerne leur rapt de la Macédoine.

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