La municipalité d'Angers
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neuse, dans le cours de laquelle l’intérêt particulier vient si souvent se heurter contre l’intérêt général. Cependant ce ne sera que par l’heureux accord de tous les citoyens que nous pourrons espérer opérer le bien de la chose publique. Pénétrés de cette vérité importante, nous met‘trons tous nos soins à établir, à maintenir cette heureuse harmonie qui fera de nous une société de frères, n’ayant pour principal but que le bonheur commun. D’après ces sentiments, nous engageons tous les bons citoyens, -bien intentionnés pour le bien de la patrie, à nous com-
muniquer les avis et les réflexions qui pourraient con-
tribuer à la facilité de l’association fédérale, que nous venons de former. Nous engageons également à concourir avec nous ce prélat respectable qui, ainsi que le clergé dont il est le chef, s’est signalé parses vertus bienfaisantes. Nous formerons la même demande à MM. les curés, ces magistrats des mœurs, ces consolateurs-nés de l’humanité souffrante; à ce brave et respectable général, commandant nos gardes nationales angevines, qui, de concert avec les officiers et hommes d’armes des légions, ont par leur sage conduite si bien contribué à maintenir parmi nous le bon ordre et la paix; à MM. les jeunes citoyens composant le corps des volontaires, qui, depuis leur institution,sans cesse animés de l’amour de la patrie et guidés par lhonneur, n’ont redouté ni peines ni travaux ni dépenses pour servir leurs citoyens et assurer par leurs marches éloignées le transport des subsistances; à ces respectables magistrats qui dès avant la Révolution nous avaient déjà donné des preuves si convaincantes - de leur patriotisme; à ces militaires-citoyens si dignes de notre reconnaissance par la manière dont ils ont fraternisé avec nous et par l’empressement avec lequel ils ont saisi toutes les occasions de nous servir et de nous être utiles. Forts de notre union, nous essaierons d’établir d’une manière solide ces nouvelles institutions, dic-