La politique religieuse de la Révolution française : étude critique suivie de pièces justificatives
VIII POLITIQUE RELIGIEUSE DE LA RÉVOLUTION
trer accomodant avec les hommes est hors de son pouvoir.
En tout temps, quand le bruit est possible, le pape somme, le pape fulmine, le pape menace ; faute de mieux, quand le silence s'impose, le pape intrigue. En tout temps, ses agents sont sans scrupule et sans vergogne ; chez nous, les hommes du pape ont agi pour Louis-Napoléon, pour Boulanger, puis dans l'affaire Dreyfus pour Mercier. En tout temps. à l'égard de toutes les nations, le pape prend l'offensive.
Or, par la Constitution civile du clergé, la Révolution a essayé d’empiéter sur le pape. Elle lui a offert le beau rôle, qu'il est si incapable d’avoir par lui-même. Elle a fait ce prodige, de mettre la raison du côté du pape. Voilà ce qu'elle a payé si chèrement. Aujourd'hui, cette politique semble être d’une telle folie, qu'on a en vérité quelque peine à rétablir par la pensée l’état d'esprit . des révolutionnaires. M. Lafond y aidera ses lecteurs.
Le passé nous déconcerte toujours, quand il est assez proche pour que nous soyons tentés de le confronter avec nos idées, et en même temps assez lointain pour que nos: