La représentation des aristocraties dans les chambres hautes en France : 1789-1815

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L'ASSEMBLÉE LÉGISLATIVE TOI

du département du Tarn sont morts pour la Patrie en prononçant ces mots : La liberté, l'égalité, Jamais deux Chambres ! (TL). »

Quinze jours après, c’est une adresse des citoyens de

la ville du Puy, qui déclare « ne vouloir ni les deux

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Chambres, ni la République, mais la Constitution telle qu’elle est (2). Et c'est la Chambre haute qui

fait en partie, à la séance du 7 juillet, les frais du baïser Lamourette :

« Ramenez à l'unité la représentation nationale ….

« Une section de l’Assemblée attribue à l’autre le dessein séditieux de renverser la Monarchie et d’établir la République ; et celle-ci prête à la première le crime de vouloir l’anéantissement de l'égalité constitutionnelle, et de tendre à la création des deux Chambres ; voila le foyer désastreux d’une désupion qui se communique à tout l'Empire... Foudroyons, Messieurs, par une exécration commune, et par un dernier et irrévocable serment, foudroyons et ke République et les deux Chambres. (A pplaudissements unanimes.) Jurons-nous fraternité éternelle ; confondons-nous en une seule et même masse d'hommes libres, également redoutable et à l'esprit d'anarchie et à l'esprit féodal ; etle moment où nos ennemis domestiques et étrangers ne pourront plus douter que nous voulons une chose fixe et précise, et que ce que nous voulons nous le voulons tous, sera le véritable moment où il sera vrai de dire que la

(Arch Parl MESA AS ND 221 (2). ArchParl, Ares est 46 p.414: