La Révolution française et ses détracteurs d'aujourd'hui

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nos amis à d'autres égards, on le sait, veut décentraliser, moins que moi, peut-être, mais dans la mesure où cela me semble désirable pour commencer. {la même très bien écrit, en considérant la question de haut: « Sous une loi unique une immense activité locale peut être permise, encouragée, protégée, provoquée (1) ». Sous une loi unique, c’est-à-dire : En sauvant les grands lens, les liens vitaux de l’activité nationale.

Mais quoi! Serait-on conduit par ces réflexions à une sorte de religion néo-révolutionnaire de la patrie ? Nullement,.

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L'idée de nation fut un progrès sur l’idée de province. L'idée internationale en est un sur l'idée de nation. Seulement, il s’agit de s'entendre sur le sens de ces mots : international, internationalisme. Faut-il être antipatriote pour avoir le droit de se proclamer internationaliste ?

Ou ne peut-on pas, ne doit-on pas même associer en soi, comme deux idées parentes et complémentaires l’une de l’autre, celle de nation et celle d'humanité — ou de fédération européenne, puis mondiale (si possible, un jour) ?

N’avons-nous que le choix entre une conception de la patrie, orgueilleuse, ombrageuse, étroitement

(1) Questions politiques, p. 18.