La Serbie

Dimanche, 16 Décembre 1917 - Ne 50

du bord du Danube est, pour Tisza, une affaire intérieure, ainsi que pour tous les seigneurs allemands et magyars, y compris Czernin qui s’est empressé de souligner le point de vue de Tisza. P'Dans le discours de Czernin on peut voir l’apothéose du Mitteleuropa et de la paix germanique. a |

Quand le ministre autrichien des Affaires étrangères retournera à Berlin il peut être sûr de l'approbation impériale germanique.

LETTRES DE RUSSIE

vil. — Les dessous de la révolution russe (Suite)

D'après Golovine, le Comité révolutionmaire avait à sa disposition, après l'attentat qui coûta la vie à Alexandre II, 400,000 æoubles.

Déjà en 1879, un agent du Comité, SoJoviow, avait tiré sur Alexandre I. À cette époque, Herzen et Bakounine étaient déjà morts. Et dès lors, on remarque que le Comité s'en tient strictement à cette règle de conduite qui lui avait été suggérée encore par Karl Marx: on ne songe plus à révolutionner l'Europe, on ne cherche qu’à bouleverser la Russie. Et les Juifs révolutionnaires se multiplient à l’envi. C'est un Juif

ui tira sur Loris-Melikow, le 3 mars 1880. buvenl il est difficile de savoir comment s’appelaient au juste les agents du Comité, car ils changent de nom comme une femme plusieurs fois divorcée et remariée; ce dont . révolution actuelle, comme l'on sait, nous donnera encore de curieux exemples.

Les notions morales s’embrouillent de plus en plus: des agents du Comité entrent dans l'Okhrana (la police secrète), des agents de l'Okhrana entrent dans le Comité. L'on se « provoque » mutuellement; il y en a qui ne savent déjà bientôt plus eux-mêmes si c’est l'Okhrana ou la révolution qu'ils servent réellement. C’est ainsi que le trop fameux Azev, membre du Comité, était simultanément agent provocateur de l’'Okhrana du ministre Witte et que le Juif Bagrov, agent du Comité révolutionnaire, jouant le rôle d'agent de l'Okhrana, assassina Stolypine, à Kiev, en 1911.

La limite entre le Comité et l’'Okhrana s'étant déjà presque effacée, on ne saurait s'étonner de voir dans le Comité des agents de l'Allemagne et de l’AutricheHongrie, en relations avec l'ambassadeur autrichien à Pétrograde, comte Kalnoky, . plus tard ministre des aïfaires étrangères.

De plus en plus l’'Autriche-Hongrie qui a toujours oppressé ses propres peuples, se montre affable envers le mouvement révolutionnaire russe; la presse de Vienne et de Budapest, presque entièrement entre les mains des Juifs, devient l'avocat fervent de tous les assassins politiques en Russie: la vengeance du knout et de la nagaïka des Cosaques suffit pour justifier n'importe quelles atrocités.

En 1887, l'Autriche faillit provoquer la guerre avec la Russie, à cause de Ferdinand de Cobourg. Celui-ci s'était vanté

avoir été reconnu prince de la Bulgarie par le gouvernement allemand: Bismark l'appela «le faussaire orléannais » et fit, en janvier 1887, le célèbre « discours d'Hécube », où il disait que les procédés de Kalnoky envers la Russie tendaient à jeter

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Tchèques, Serbes, Croates et Bulgares!. » Je vois que nous sommes humiliés devant les autres peuples ; les uns nous offensent amèrement, les autres nous détestent orgueilleusement tout en ramassant et en dévorant devant nos foyers nos propres richesses — et cela ne les empêchent pas de nous calomnier, de se moquer de nous, de nous mépriser et de nous appeler bärbares en nous considérant plutôt comme des

choses que comme des hommes.

« Cependant les Slaves ne sont aucunement barbares comme leurs ennemis les veulent représenter devant le monde. Les Slaves sont capables de s’instruire aussi bien que les autres peuples et cela surtout depuis que Dieu, par se grâce et par sa bonté, fit de la Russie un grand Etat slave, le plus glorieux et le plus puissant que nous ayons jamais connu, nous autres Slaves. Les Slaves, il est vrai, ne sont pas aussi avancés que les autres peuples civilisés, mais tout de même ce ne sont

pas des barbares.

« Lorsqu'on écrit l’histoire du peuple russe, ou d'un autre peuple slave, cela ressemble plutôt à une satire stupide qu’à de l’histoire. Les défauts slaves sont la nonchalance, la rudesse et la discorde, la rigidité et l'excès quant à la manière de gouverner: le gouvernement en Russie est absolutiste, tandis qu'en Pologne c'est un tel désordre que les Polonais eux-mêmes sont étonnés de ce que la Pologne puisse en-

core exister avec son anarchie.

« Un très grand défaut slave est aussi l’imitation effrenée de tout ce qui est étranger. Les étrangers nous attirent vers eux, nous mêlent dans leurs intrigues et sèment parmi nous la discorde. Nous nous laissons duper grâce à notre naïveté. nous croyons tout des étrangers. nous nous méprisons nous-mêmes et notre peuple dont nous ne vou-

une bride autour du cou de l'Allemagne et que l’Allemagne n'avait garde de se brouil-

ler avec la Russie à cause des Balkans,

toute la question orientale ne valant pas

les os d’un seul grenadier poméranien. L'Autriche, se trouvant ainsi désavouée, je Comité révolutionnaire lui vint en aide en exécutant deux attentats contre Alexandre Il, celui du 13 mars 1887 et celui de Borki, en 1888. I! est iniéressant de savoir que le premier fut perpétré par un frère de Lénine. Rien d'étonnant donc à ce que ce dernier ait joui d’un exil agréable à Cracovie jusqu’après la déclaration de la guerre actuelle et qu’il ait été à un tel point « persona grata» du ministre Stürkh, qu'on le jaissa partir pour la Suisse en pleine guerre sans craindre qu’il pût emporter le plan de la forteresse de Cracovie. En Suisse il vociférait pour les droits des nationalités, mais uniquement pour celle de la Russie, bien entendu, sans demander la même chose pour les Serbes, Croates, les Slovènes, les Tchèques, les Polonais et les Ruthènes en Autriche. Et, en effet, comment ces nationalités oseraient-elles se porter mal sous un gouvernement qui a été aimable envers lui, Lénine, le libérateur du monde!!! Tandis qu’Alexandre II, qui était sur le point de donner une constitution à son empire, fut assassiné et que le Comité révolutionnaire essaya de faire le même sort à son successeur Alexandre Ill, qui était désagréable à l’Autriche, il n’y avait pas d’attentat contre Nicolas II qui ne semblait pas dangereux aux deux puissances centrales. Chose étrange ! On savait que sa mort prématurée aurait donné une grande influence à Nicolas Nicolaïevitch qui était un véritable épouvantail pour l'Autriche. Et encore une coïncidence intéressante : après la mort d'Alexandre II, le Comité révolutionnaire ne pillait plus les banques, et pourtant les deux attentats contre Alexandre Il, au temps de la tension austro-russe, devaient coûter cher. Ce qui veut dire que le Comité révolutionnaire a dû toucher de largent « à la Bolo-pacha », c'est-à-dire provenant de celle parmi les puissances qui avaient le plus grand intérêt à voir la Russie paralysée dans sa politique extérieure. Après la chute du tsarisme, on a vu d’où venait l’argent du Comité révolutionnaire, dont les membres se dissimulent encore derrière la section militaire et celle des affaires étrangères au Soviet des soviels. On sait que Bronstein-Trotzki a reçu 10.000 dollars des Allemands en Amérique avant de retourner en Europe. Il fut l'instigateur des troubles sanglants, à Pétrograde, en juillet 1917, après quoi le procureur Kavinski le fit arrêter. Cependant Zaroudin, Juif lui aussi, devenu ministre de la justice, dans le cabinet Kerenski, le libéra, ainsi que Lounatscharski, accusé du même crime, et actuellement « commissaire du peuple pour l'instruction publique ». A cette même époque, on découvrit, que l'avocat Kozlovski, collaborateur à la « Pravda », avait reçu de l'argent d'Allemagne pour les buts de Lénine, ainsi que Krylenko (Aron Abraham), le généralissime maximaliste, en avait reçu au nom de sa femme. Tout cela se passait pendant les préparatifs au procès Soukhomlinov, procès qui a aidé à nettoyer les écuries d'Augias de l’ancien régime. Mais, hélas, la révolution ne manque pas non plus de pareilles écuries, qui réclament un

LA SERBIE

nettoyage radical. Mais jusqu’à présent ce me fut guère possible d'y procéder à ce les révolutionnaires sincères, dans leur masochisme altruiste, se solidarisaient avec tout ce qui appartenait soi-disant à la sainte cause, — fût-ce même police secrète, comme Azev ou Malinovski, ou des défaitistes aidant l'impérialisme austro-allemand, tels que Trotz i, Lénine, Tchernov et « tutti quanti ». Mais, au Cours de ces

nettoyage, tant que

des agents provocateurs de la

derniers mois, bien des illusions ont péri. Un des premiers désillusionnés fut Tzereteli, qui, quelques mois après avoir défendu la candeur de Lénine, avoua franchement, à la conférence de Moscou, que lui et les autres « croyants » de la révolution avaient été tout à fait inexpérimentés dans la lutte avec l'extrême-gauche et que maintenant seulement ils appréciaient suffisamment la funeste influence que celle-ci exerce sur la révolution et la Russie tout entière. C’est là la crise: la révolution cesse d'être une révolution du peuple russe et se transforme en uné révolution interrévolutionnaire, pour l'éclaircissement des notions morales. Déjà l'on voit deux camps nettement hostiles, d'un côté Lénine et toute sa noble compagnie » ; de l’autre, Bourtzev, Savinkov, Kerenski, Plekhanov, qui maintenant expient, « gardés à vue » ou en prison, leurs anciennes illusions. Il n'y a que cette séparation nette et absolue des honnêtes d'avec les malhonnêtes qui puisse encore sauver la Russie. Le procès Soukhomlinov a démontré une chose aussi étonnante que triste : il nous a montré qu’un grand nombre d'honnêtes gens, Stolypine, Kokovzov et autres, furent paralysés devant la force du mal de quelques coquins. Cela doit-il se renouveler en gros, pour toute la Russie? La Russie, avec tous ses trésors de forces saines, se montrera-t-elle incapable d'interdire le métier à quelques fourbes ?

On ne peut épargner à Kerenski le reproche d’avoir contribué amplement à cet état des choses. Il a « vaincu » Kornilov en capitulant devant le Soviet, il a rendu la liberté aux instigateurs de la guerre civile, de Korlovski à Trotzki, par crainte du Soviet. Et maintenant, ceux-là même auxquels il a cru devoir obéir jusqu’à la démence, l'ont renversé en récompense et il a dû s'enfuir de Pétrograde. Et il faut l'avouer, il a franchi ce pas qui sépare le sublime du ridicule. Il a déchaîné tous les démons, pour expérimenter sur eux la force de la persuasion. On l’a appelé « la poésie de la révolution-russe », mais on est forcé de lui donner un autre nom: celui d’une incapacité prometteuse.

Nous voilà au seuil de la Constituante qui peut sauver la dignité de la Russie. Et peut-être l'Histoire, toujours pleine d’ironie, nous montrera-t-elle Kalédine, « ennemi du peuple », défendre avec ses cosaques, le seuil sacré contre les usurpateurs de l'extrême-gauche.

M. G.

La voix du Mexique

Nous lisons dans le « Figaro » du 4 décembre, sous le titre « le Mexique vers l'Alliance », la note suivante:

« On nous communique le texte des déclarations retentissantes sur le conflit mondial faites au Sénat par M. Pablo Gonzalez, une

cratisme vraiment exemplaire.

nos Slaves ou les tuent, ils fortifient les villes et y deviennent maîtres à notre détriment, à notre honte aussi. C'est le cas pour Gdanskou, Tornouyou et pour Riga et pour d'autres villes. Ils nous chassèrent de la mer et des fleuves navigables en arrière dans les grandes plaines pour y labourer la terre. Nous sommes devenus leurs serviteurs, nous travaillons et nous faisons la guerre pour eux. Cependant eux restent sans travailler et font des orgies dans leurs palais de marbre.

« À force de tyrannie, ils amènent la plus grande partie des Slaves à un tel degré de désespoir qu'ils en viennent à avoir honte de leur race, de leur langue... Après avoir conquis la Bohême, la Pologne et la Lithuanie, les Allemands grincent encore des dents.de né pouvoir courber sous leur domination les Etats russes que Dieu a préservés du joug allemand. C’est pour cela que les Allemands détestent le plus les Russes parmi toutes les nations slaves. Ils font tout leur possible pour leur nuire, répandent des histoires inouïes sur eux et ils ont réussi à noircir la Russie devant toute l’Europe. lis en ont même persuadé les Polonais qui racontent partout de méchantes choses sur les Russes.

« Les Grecs ne sont pas moins nos ennemis... Ils disent des Russes qu'ils sont barbares et qu'il faudrait leur apprendre à obéir non par des paroles, mais à COUPS de bâton... lis veulent faire supprimer le patriarcat serbe et dans ce but ils ont graissé la patte aux Turcs. »

Mais la grandeur de Krizanié apparaît lorsqu'il blâme les discordes ecclésiastiques, c'est là qu'on voit son nationalisme slave et son démo-

« Quiconque se mêle des affaires des autres, dit-il, sans y être intéressé, commet une folie. La discorde dans l'Eglise a surgi à cause de la‘différence de deux peuples, à cause de la lutte pour le pouvoir suprême, laïque ou ecclésiastique. Laissons se disputer ceux auxquels

cause du bien. »

slave.

des plus grandes personnalités militaires dur ays et ami intime du président Carranza. ous en détachons les passages suivants qui sont forts significatifs :

« La révolution mexicaine, a dit M. Pablo Gonzalez, serait bien peu de chose si elle n’inscrivait sur ses drapeaux les plus grands idéaux humains et si elle ne les soutenait pratiquement. Si l'invasion de la France pouvait être considérée comme une conséquence naturelle de son état de guerre avec l'Allemagne, on devrait quand même protester contre la façon déloyale et barbare dont elle s’accomplit. Mais ce qui n'a pas d’excuses, ce qui apparait comme un des plus horribles attentats, une des plus

inconcevables violations du droit interna-

tional et de la souveraineté d’un peuple faible, c'est l'envahissement de la Belgique, pays neutre, et qui était protégé par des traités conclus tout exprès pour prévenir les atteintes à sa neutralité et à sa souveraineté. :

« Quani à la destruction de la Serbie, elle fut poursuivie jusqu’au bout par les Empires centraux avec un tel manque de scrupules et un tel luxe de cruauté et de barbarie, qu’elle a provoqué l'horreur de tous les hommes civilisés et donné une claire idée du tragique esclavage auquel seraient soumises les nations faibles, si l'impérialisme menaçant des Teutons triomphait définitivement. »

Une monstrueuse ordonnance magyare

Les Magyars et leur gouvernement démocratique nous fournissent chaque jour des preuves d’un zèle magyarisateur qui ne connaît plus de bornes. Le sanglant cataclysme et le sentiment de la sécurité absolue de leurs frontières poussent les Magyars à des mesures, qui, par leur violence et leur mépris des droits de l'hoinme, constituent le crime le plus audacieux contre tout ce qui est appelé humain.

Voulant poser des bases sûres à leur « Etat unitaire magyar », ils prétendent assimiler encore pendant la durée de la guerre la moitié des habitants de la Hongrie. Au moyen de gibets et de prisons, ils sont parvenus à juguler les peuples malheureux dont ils ont toujours eu peur. Pour enrayer une fois pour toutes le danger nationaliste en Hongrie, le nouveau gouvernement, dit démocratique, commence à réaliser les plus odieux plans d’anéantissement de dix millions de citoyens qui ont eu la malchance de ne pas être nés Magyars et qui ne veulent pas renoncer à leurs traditions séculaires, à leur langue maternelle et à leur idéal de liberté.

Dans leur course effrénée vers « l’Etat national magyar », les Magyars s'apprêtent d'abord à supprimer toutes les langues parlées en Hongrie, ne donnant droit d’existence qu’à la douce langue asiatique magyare. Le grand chef démocratique, quelle cruelle ironie! — le comte Apponyi, a déjà commencé l’œuvre de dénationalisation. Mais la mainmise sur les âmes innocentes des enfants non-Magyars dans les écoles, ne paraît pas une garantie suffisante pour la magyarisation complète de la Hongrie.

À présent, le ministre de l'Agriculture

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nais des Romains. Il est de notre devoir de respecter ces traditions ei de ne jamais nous occuper du pouvoir ; nous ne devons en aucune façon prendre parti ni pour les calomnies grecques ni pour les calomnies romaines. Nous ferions mieux de réconcilier les Grecs et les Romains, Ce sont les Bulgares qui sont la cause des discordes et c'est encore à cause d'eux que les Grecs anathémisent les Romains. Si un de nos peuples (les Bulgares ‘) fut la cause du mal, il faut que les autres soient la

Krizanié conseille à la Russie de ne pas élargir ses limites au nord ni à l'est, mais de concentrer son attention vers le sud... La riche et fertile Crimée doit se peupler de Russes et de Slaves en général, et même d’autres peuples à l'exception des Allemands et la capitale devrait être tranférée à Pérokop... Tout cela est nécessaire pour libérer le peuple slave du joug turc.

C'est surtout en présence des terribles conséquences de la politique asiatique de la Russie que nous tenons à souligner les idées de Krizanié qui insistait particulièrement sur le fait que la Russie doit être slave et européenne avant tout.

Nous Yougoslaves, nous pouvons être fiers d’avoir donné au Slavisme et à l'humanité, déjà au XVIIe siècle, un grand homme qui, du point de vue européen, chrétien et de la civilisation, avait conçu et écrit tout un système de politique slave générale et d'une action nationale

1 Krizanié ignorait évidemment l’origine tartare des Bulgares.

lons rien savoir. Nous suivons bêtement l'étranger et nous allons jusqu'à nous anéantir les uns les autres...

« Les Allemands nous ont chassés dela Moravie, du Littoral, de la Silésie, de la Prusse; en Bohême il ne reste que peu de Slaves dans les villes, mais en Pologne toutes les villes sont envahies par les étrangers. Lorsque, par exemple, les commerçants ou les artisans allemands se multiplient chez nous, au point de devenir assez forts, ils chassent

Dieu a donné ces deux pouvoirs, c'est-à-dire les Romains et les Grecs. Il serait fou et stupide de désirer un seul instant l'Empire romain ou le pouvoir suprême... Nous autres Slaves et Russes, en sommes loin. Nous ne pouvons jamais posséder ni l'Empire ni la Papauté… Nous ferions bien mieux d'entendre amicalement les deux parties et de les réconcilier... Les Russes ont reçu leur religion des Grecs et les Polo-

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