La Serbie

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Samedi 30 Mars 1918 — No 13

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Lors de mon retour de Silésie; en partant pour Londres, jé ne reslai que quelques heures à Berlin, où j’appris que l’Autriche avait l'intention de marcher rontre la Serbie pour mettre fin à une situation insupportable. À mon regret, je ne compris pas en ce moment l'importance de la nouvelle. Je croyais qu'il n’en résulterait rien du, tout, et que, si la Russie s'opposait, on arrangerait la chose. Aujourd'hui, je regrette de n'être pas resté à Berlin et de wavoir pas de suite déclaré que je ne pouvais suivre une telle politique.

Ultérieurement j'avais appris que dans la réunion décisive du 5 juillet, tenue à Postdam, la demande de Vienne avait trouvé l'approbation inconditionnelle de tous les personnages compétents, même avec la remarque expresse qu'il n'y aurait aucun inconvénient, s’il devait em résulter la guerre avec la Russie. C'est ce que dit au moins le protocole de cette réunion, reçu par le comte Mensdorff à Londres. Bientôt après M. de Jagow se trouvait à Berlin, pour se concerter surtout avec le comte Berchtold.

Je reçus dans la suite linstruction d'agir auprès de la presse anglaise afin qu'elle prît une attitude amicale si l'Autriche donnait le «coup mortel » au mouvement grand-serbe, et d'empêcher par mon in-

fluence que l'opinion publique en Angle-,

terre ne prit position contre Autriche. Le souvenir de l'attitude britannique dans la crise d’annexion, où l'opinion, publique anglaise se montra sympathique aux droits serbes sur la Bosnie-Herzégovine, aussi l'appui sincère prêté aux aspirations nationales dans le temps de lord Byron et de Garibaldi, cela et d’autres indices tencore parlaient contre là probabilité d’une approbation et contre l’idée que lAngleterre appuierait lexpédilion primitive rojetée contre La Serbie. Je mie vis donc obligé de donner des avertissements pressants. Je mis en garde aussi contre tout le projet, que je qualifiai d’aventureux et de dangereux. Je conseillais de recommander la modération aux Autrichiens parce que je ne croyais pas à la localisation du conflit.

M. de Jagow me répondit que la Russie m'était pas préparée; il se fera du bruit en tout cas, mais plus solidement nous appuyons l'Autriche; d’autant plus facile mentlaRussie sera obligée de céder. L’Autriche nous accusait déjà de mollesse et nous devions, par conséquent, frapper fort. L'opinion publique en Russie serait autrement toujours plus germanophobe, et nous devions risquer la guerre. L

En présence de cette attitude qui, comme je l'ai appris plus tard se basait sur les rapports du comte Pourtalès que Ja Russie ne bougerait en aucun cas, et qui mous déterminèrent à stimuler le comte Berchtold à agir avec la plus grande énergie, j'espérais qu'une médiation anglaise pourrait sauver la situation. Je savais, en effet, que l'influence de sir Edward Grey à Pétrograde pouvait être exercée en faveur de la paix. Je profitai donc de mes relations d'amitié avec le minisire pour le prier confidentiellement de conseiller en Russie la modération pour le cas où FAutriche, comme il semblait, s’aviserait à demander satisfaction aux Serbes.

L’attitude de Ia presse anglaise était d'abord calme et amicale envers les Autrichiens parce qu'on condamnait le meurtre. Peu à peu se firent entendre toujours davantage des voix qui soulignaient que si justifiée que fût la punition du crime, son exploitation pour des fins politiques n'étail pas admissible. L’Autriche était invitée, d’une façon pressante, à se modérer,

Lorsque lultimatum autrichien fut connu, tous les journaux, à l’exceplion du « Standard », qui se débattait toujours dans des difficultés et qui était apparemment payé par l'Autriche, furent d'accord pour le réprouver. Le monde entier, sauf Berlin et Vienne, comprit que cet ultimatum signifiait la guerre, c’est-à-dire la guerre mondiale. La flotte britannique, qui se trouvait par hasard réunie pour ‘une revue, ne fut pas démaobilisée.

J'insistai d’abord pour obtenir que la réponse serbe fût conciliante, parce que l'attitude de la Russie me laissait aucun doute sur la gravité de la situation.

La réponse serbe correspondait aux efforts britanniques. Enréalité, M Pachitchavait tout accepté, sauf les deux pointssur lesquels il se déclarait disposé à discuter. Si la Russie et d'Angleterre avaient voulu la guerre pour nous attaquer, il aurait suffi de donner un signe à Belgrade et la note inouie serait restée sans réponse. k

Sir Ed. Grey avait examiné avec moi la réponse serbe et il m'avait rendu attentif à l'attitude conciliante du gouvernement à Belgrade. Nous discutâmes ensuite son projet de médiation qui devait établir une interprétation de ces deux points, ACCeptable pour les deux côtés. Sous sa présidence, M. Cambon, le marquis Imperiali et moi, nous nous serions réunis et il aurait été facile de trouver une for-

mule acceptable pour les points en litige qui concernaient principalement la coliaboration des fonctionnaires impériauxroyaux aux recherches de Belgrade. Avec de la bonne volonté on aurait tout arrangé en une ou deux séances, et la seul& acceptation de la proposition britannique aurait produit une détente et amélioré encore davantage nos relations avec l'Angleterre. Je plaidai donc instamment pour la proposition anglaise, parce que Sans cela la guerre mondiale nous menaçail, dans laquelle nous avions tout à perdre el rien à gagner. Peine inutile! On m'a répondu qu’une telle action serait contre la dignité de l'Autriche, que nous ne devrions pas intervenir dans l'affaire serbe et que nous la laisserons à notre alliée. Je devrais agir dans le sens d’une «localisation » du conflit.

Il aurait suffi d’un seul geste de Berlin pour déterminer Je comte Berchtold à se contenter d’un succès diplomatique et à accepter la réponse serbe. Ce geste ne se produisit pas. Au contraire, on poussait à la guerre. Quel beau sucées aurait-on obtenu! 1

Après notre refus, sir Ed. Grey nous pria de faire de notre côté des propositions.

ous insistâmes sur la guerre. Je ne pu obtenir auçune autre réponse que celle-ci : la déclaration de l’Autriche disant que la Monarchie n’aspirait pas à une acquisition de territoire représentait une concession «colossale»! Sir Grey me fit remarquer qu'on peut humilier un pays jusqu'à la vassalité, même sans l'acquisition de territoires, que la Russie y verrait une humiliation qu’elle ne pourrait admettre.

L'impression se cristallisait toujours davantage que nous voulions la guerre à tout prix. Notre attitude dans une question qui ne nous concernait pas directement, ne se laissait pas expliquer autrement. Les prières pressantes et les déclarations précises de M. Sazonoff, plus tard les télégrammes presque humiliants du tzar, les propositions renouvelées de sir Ed. Grey; les avertissements du marquis San Giuliano et de M. Bollati, mes conseils pressants, tout fut inutile. A Berlin on persistait dans la décision que la Serbie devait être massacrée.

Plus j'insistais, moins on se montrait disposé à changer d'idée, aussi pour ne pas me laisser le succès d’avoir sauvé, avec sir Edward Grey, la paix mondiale.,

Alors ce dernier se décida À nous donner l'avertissement connu du 29 juillet. Je Jui répondis que j'avais toujours informé Berlin-que nous devrions compter e l'hostilité de l'Angleterre si l'on arrivait à une guerre avec la France. Le ministre me répéta à plusieurs reprises: «If war breaks out it will be the greatest calastrophe the world has ever seen». (Si la guerre éclate, ce sera la plus grande catastrophe que le monde ait jamais vue!)

Les événements se précipitèrent bientôt après. Lorsqu’enfin le comte Berchtold qui suivant les instructions de Berlin, jouait l'homme énergique, se ravisa, nous répondîmes à la mobilisation russe, après que la Russie eût discuté et attendu en vain toute une semaine, par lultimatum et, la déclaralion de guerre.

3. La question de la responsabilité

Comme il ressort des publications offi-

cielles qui ne sont pas contredites par noire

Livre blanc qui constitue, lui aussi, par sa pauvreté et ses lacunes, une grave accusation, nous avons :

1o Encouragé le comte Berchtold à attaquer la Serbie quoiqu’aucun intérêt allemand n'y fût engagé et que le danger d’une conflagration générale fût connu .de nous. La question de savoir si nous ignorions ou mon Jultimatum autrichien est sans importance. : d

20 Dans les jours qui vont du 23 au 30 juillet, lorsque M. Sazonoff déclara catégoriquement de ne pas pouvoir supp@rter une aftaque contre la Serbie, nous avons rejetéles propositions anglaises de médiation, quoique la Serbie, sous la pression russe et britannique eût accepté l’'ultimatum presque en entier, et que sur les deux points contestés un accord fût facile à réaliser: d'autant plus que le comte Berchtold se miontrait disposé à se contenter de la réponse serbe.

30 Le 30 juillet, lorsque le comte Berchtold voulait se raviser nous avons envoyé l’ultimatum à Petrograde sur la simple mobilisation russe et sans que l'Autriche eût élé attaquée, et nous avons déclaré la guerre à la Russie le 31 juillet. Tout cela malgré la parole engagée du tzar qu'il ne fera pas marcher un soldat tant que les pourparlers dureront. Nous avons donc sciemment éliminé la possibilité d’une solution pacifique.

Il ne faut pas s'étonner qu’en présence de tous ces faits indiscutables tout le monde civilisé en dehors de l'Allemagne, attribue à nous seuls la responsabilité du conflit mondial.

Il

L’ultimatum autrichien et l'Allemagne par le Dr. Mühion

ancien directeur des usines Krupp

Au milieu de juillet 1914, j'eus, comme

j'en avais parfois, un entretien avec le

Dr Helfferich, alors directeur de la Deutsche Bank à Berlin et maintenant substitut du chancelier. La Deutsche Bank avait adopté une attitude négative au sujet de quelques grandes transactions (Bulgarie et ‘l'urqüie) auxquelles la maison Krupp portait, pour des rasions d’affaires (livralson de matériel de guerre) un vif intérêt. Parmi les motifs qui justifiaient l’atlitude de la Deutsche Bank, le Dr Helfferich me cita enfin le suivant: «La situation politique est devenue très menaçante. La Deutsche Bank doit en tous cas attendre avant de s'engager plus à l’étranger. Les Autrichiens sont venus ces jours vers le Kaiser. Dans huit jours, Vienne va adresser-à-.la Serbie.un ultimatum très raide, avec un délai très court et dans lequel certaines clauses sont comprises, comme la punition dune série d'officiers, la dissolution de groupements politiques, des enquêtes pénales en Serbie par des fonctionnaires de la double monarchie — bref, un uitimatum qui exige une série de satisfactions précises et ‘immédiates, sinon l'Autriche-Hongrie déclare la guerre à la Serbie.

Le Dr Helfferich ajouta encore que le Kaiser s'était prononcé nettement en faveur de ce projet de l’Autriche-Hongrie. IL avait dit qu'il considérait un conflit avec Ja Serbie comme une conjoncture intérieure; à régler entre ces deux pays, et dans laquelle il ne permettrait à aucun autre Etat de s'immiscer. Si la Russie mobilise, alors il mobilise aussi. Mais, pour lui, la mobilisation signifie la guerre immédiate. Cette fois, il n'y a pas d'hésitations. Les Autrichiens auraient été très tranquillisés par l'attitude résolue du Kaiser.

Comme je disais alors au Dr Helfferich que ces communications pénibles transformaient en certitude complète mes craintes déjà sérieuses, il me répliqua que telle était bien en tous cas son impression. Mais peut-être que la France et la Russie formeraient encore d’autres réflexions à ce sujet. Une leçon durable devait certainement être infligée aux Serbes. Ce fut la première communication que je reçus quant aux entretiens du Kaiser avec nos alliés. Je connaissais les relations particulièreinent confiantes du Dr Helfferich avec les personnes qui devaient être bien renseignées et la sûreté de sa communication.

Après mon retour de Berlin j'avertis M. Krupp von Bohlen und Halbach, j'appartenais alors à sa direction à Essen — de ce que j'avais appris alors. Le Dr Helfferich me l'avait d’ailleurs permis. (On avait à ce moment l'intention de le faire entrer au conseil d'administration de la maison Krupp) M. von Bohlen parut frappé de ce que le Dr Helfferich fût en possession de tels renseignements ei remarqua incidemment que les gens du gouvernement ne pouvaient jamais tenir complétement leur langue. Il me déclara ensuite ce qui suit: «Or, il avait été Juimême ce jour là chez l'empereur. Celuici lui avait également parlé de ses conversations avec les Autrichiens et de leurs résultats, mais lui avait donné ce sujet comme tellement secret qu'il n'aurait Jamais osé en parler à son conseil de direction. Toutefois, comme j'étais renseigné, il pouvait me dire que les informations d’'Helfferich étaient exactes. Celui-ci paraissait évidemment savoir plus de détails que lui-même Bohlen. La situation était en effet très grave. Le Kaiser lui avait déclaré qu'il déclarerait aussitôt la guerre si la Russie mobilisait. Cette fois, l'on verrait bien qu’il n’hésiterait pas. L’aftirmation répétée du Kaiser que personne ne pourrait en cette Éoasion Lu reprocher son indécision avait même paru presque comique.

Exactement le jour désigné par Helfferich, l’ultimatum de Vienne à la Serbie fut envoyé. J'étais à ce moment de nouveau à Berlin et j'exprimais devant Helfferich que je trouvais le ton et le contenw de l'ulimatum absolument extraordinaire. Mais Helfferich pensait que cela paraissait Seulement ainsi dans la traduction allemande, Il avait pu voir le texte français de l’ultimatum et on ne pouvait le trouver en aucune façon exagéré. A cette occasion, Helfferich me dit aussi que le Kaïser n’était parti pour son voyage dans la région du Nord que pour donner le change, qu'il restait dans les environs immédiats et restait en communicalion cons'ante. On verrait bien ce qui arriverait. Il espérait que les Autrichiens, qui ne comptaient naturellement pas sur une promple réponse à Pultimatum, agiraïent avant que les puis sances n’eussenit le temps dintervienir. La Deutsche Bank avait déjà pris ses mesures afin d’être parée à toute ainsi qu’elle n'avait pas remis d’or en circulation. Cela se laissait organiser tout à fait sans attirer l'attention, et formait de jour en jour d'importantes réserves.

Aussitôt après l’ultimatum autrichien à

ventualité. C’est

oo

Ja Serbie, le gouvernement allemand donn

des explications suivant lesquelles l'An. triche avait agi de sa propre initiative sans que l'Allemagne ait été prévenue,. S; l'on tente d'accorder ces explications avec les procédés cités plus haut, il ne reste plus qu’une solution: que le Kaïser s'était déjà résolu à laisser agir Sans son gouver. nement et que, dans les conversations avec les Autrichiens, on s’était préoccupé du côté allemand de s'entendre sur le texte de l’ullimatum. Car j'ai montré plus hawt que le contenu de lPultimatum était assez exactement connu en Allemagne. M. Krup von Bohlen avec qui je parlai de ces expli. calions allemandes mensongères a moins quant à lPaction, fut également d'accord sur ce fait que l'Allemagne, dans une conjoncture si difficile, n'aurait en aucun cas dû donner carte blanche à un Etat comme l'Autriche et que c'aurait été le devoir des hommes d'Etat au pouvoir d'exiger du Kaiser et de nos alliés que les réclama. tions autrichiennes et l'ultimalum à Ja Serbie fussent discutés et fixés le plus minutieusement ainsi qu'en même temps Ye programme exact de la marché à suivre consécutive. Quel que soit le point de vue auquel on se place on ne pouvait cependant pas se livrer entièrement aux Autrichiens, s’exposer à des éventualités sur lesquelles on m'avait pas compté, mais qu'on aurail dû lier à l'accomplissement des devoirs dalliés des conditions explicites. Bref, M von Bohlen tenait l'affirmation al:emande que l’on n'avait pas eu connaissance de l’ultimatum, en ‘admettant même quelle couitînt quelque part de vérité, pour une atteinte aux principes de l’art diplomatique et il m'assura qu'il parlerait en ce sens à M. de Jagow, son ami personnel, qui était alors secrétaire d'Etat au Département des affaires étrangères. Comme résultat de cet entretien, M. von Bohlen me communiqua ce qui suit: M. von Jagow avaït maintenu devant lui qu'il n'avait pas influé sur le texte de l’ullimatum austro-hongrois ef qu'une telle réclamation de la part de l'Allemagne n'aurait d'ailleurs pas été acceptée. À lobjection que æétait pourtant incompréhensible, M. von Jagow avait répondu qu'il avait naturellement comme diplomate songé à formuler une telle demande. Mais le Kaiser, au moment où von Jagow avait été saisi de l'événement, s'était déjà engagé tellement qu'il était trop lard, pour agir suivant l'usage diplomatique et qu'il n'y avait plus rien à faire. La situation étail telle que l’on n'avait plus pu arriver à des changements dans la rédaction de lultimatum. Enfin, lui, Jagow avait pensé que cette omission aurait son bon côté, t’est-à-dire la bonne impression que l’on aurait à Pétrograd et à Paris en apprenant que l'Allemagne m'avait pas collaboré à l’ultimatum autrichien.

Bulgarie

Les appétits bulgares et M. Rizoff

La « Kambana » du 14 mars, disoutant les idées de Rizoff, affirme qu'aucun Bulgare ne peut se contenter d’une Bulgarie diminuée, telle que celle tracée par Rizoff. lt

Cette diminution de la Bulgarie, d'après la « Kambana », consisterait dans Je fait que Rizoff, tout en revendiquant: pour la Bulgarie toute la Serbie du Sud ou Mat … doine avec le condominium dans Salonique, de même que toute la Dobroudja et la Serbie orientake — prévoit qu'on accorderaït en compensation à la Rouma nie la Bessarabiüe, à la Serbie les mon tagnes du nord de l’Albanie, avec Duraz20. comme issue sur la mer et à la Grèce Va lona. La « Kambana » trouve que non seu’ lement il faut prendre à la Roumanie, à la Serbie et à la Grèce tout ce qui est nécessaire à la Bulgarie, mais qu'il fa drait encore s'opposer à l'octroi de toute compensation ailleurs; en outre Saloniqué ne doit pas constituer ün gondominium mais revenir exclusivement à la Bulgari: La « Kambana » s'exprime ainsi:

« De toutes façons ce n’est pas aux Grets qu'il faudrait donner Valona ni aux Serbes Durazzo.

« Tout en se montrant aussi généreux envers les Grecs et les Serbes, Rizoff pré voit pour Salonique une solution qu'il C0 vient de repousser définitivement. À quo! bon neutraliser la capitale naturelle des Macédoniens et pourquoi admettre un par tage de la domination de Saïonique €ñ la Bulgarie et la Grèce? Salonique app tient À la Bulgarie, dont elle doit rester pour toujours le chef-lieu. Saloniqu*® est bulgare. ;

« M. Rizoff nous parle du bassin oi Timok alors que la domination séculair du peuple bulgare a toujours dépass beaucoup à l'occident le bassin du Time et allant au-delà de Pojarevatz a atteln jusqu'à Smederevo (Semendria).

« Voilà pourquoi nous ne pouvons ce nous solidariser avec la préface de M. LOFT! »

Rappelons ici que ce même journal ré clamait, en août 4915, le dépeuplement ï] district de Trn (Bulgarie occidentale) qu reconnaïssait être peuplé de Serbes.