La Serbie

En lexmminant, la Délégation du Royaume des Serbes, Croales et Sloyènes tient à relever que des garanties seraient données pour assurer la bberté au commerca international destiné à transiter par Fiume, notamment au profit de l'Etat tchéco-sloyaque, de la Pologne et même de la Hongrie, auxquels une des destinations naturelles, de ce port est de servir de débouché. ?

IL est sr rêt à accorder à la ville de Fiume des garanties destinées à assurer aux habitants de langue italienne le libre usage kt développement de leur langue et de leur eultura italiennes.

Pour accroîhre ou même maintenir [la prospérité de ce port, il a besoin d'appartenir à une puissance unique, c'est-à-dire À l'Etat serbo-croateslovène, qui concentre sur lui ses ressources et ses efforts. L'Italie, qui dispose de nombreux poirts de commerce, est sollicitée en sens divers par les intérêts de chacun d’entre eux et ele consa:

crera sa sollicitude de préférence à ces porls qu'à Fiume. Par ailleurs, si Fiume, n'appartenait pas à notre Etat, les Youlo-Slaves N'auraienit aucun sujet actuel da s'intéresser à cette ville où leur influenca a été jusqu'ici dominante dans les banques, dans certaines branches d'activité cotnmerciale et surtout dans les indusiries maritimes. De ce double délaissement pourrait bien résuller, en fin de compte, la réapparition à Fiume des Magyars ou des Allemands et, une telle hypothèse qu'il est prudent d'envisager, n'est certainement pas conforme aux vues €t aux intèntions de la Conférence. EU

En conclusion, Ja seule solulion qui paraisse à la fois équitable et pratique, Sous les garanfies exprimées plus haut, consisté à reconnaître que Fiume, déjà incluse dans le passé dans fes limites territoriales de la Croatie, forme partia intégrante avec celle-ci de l'Etat des Serbes, Croates et Slovènes.

Sur le principe d’indemnité

Le point de vue serbe exposé par Rosta Stopanoviteh

délégué serbe à la Commission des réparations des dommages

1 La discussion sur les réparations, qui dure depuis quatre jours, englobe d’une façon générale la question de savoir s'il faut couvrir les frais de guerre où nom, ou. seulement les dommages causés aux

particuliers du fait de la guerre. La dis-°

eussion se base sur le mémoire anglais

ui exprime le point de vue de me pas

arter les frais de guerre et se mjet ainsi en opposition avec la thèse américaine, qui exclut l'indemnité.

La théorie des Américains est que l'on ne doit considérer dans la queslion des réparations que les pertes qui résultent d'actes illégaux de l'ennemi, tandis que les Anglais, à l'opinion desquels se rallient presque tous les autres réprésentants, considèrent que notre droit aux réparations découle des Actes d'agression, des actes illicites et illégaux de nos ennemis, et que la victoire nous donne encore la possibilité de rechercher une solution qui permette que les réparalions soient réelles, ce qui ne peut se faire que si l’on tient comp'e de tous les frais de guerre et de toutes les pertes occasionnées par la conflagration générale.

J'accepte le point de vue anglais sur les réparations et le but de mjon discours sera d'exposer la thèse que la restauration est presque impossible, si une indemnité n’est pas accordée aux Etats pour les doimmages qu'ils ont subis.

IT

Le problème qui se pose devant la Commission est de trouver les mesures les plus efficaces et les moyens les p.us réels et les plus énergiques, qui rétabliraient dans le monde ‘un ordre de choses sinon identique à celui qui existait avant la guerre, du moins approx:mativenuent semblable. Dans ce bouleversement de ordre des relations entre les Nat'ons et Its Etals, qui est la conséquence d’un conilit g'gantesque n'ayant pas son pareël dans le passé, rétablir cet état d'avant-guerre m'est pas chose facile.

Il y a deux sortes de pertes: les pertds matérielles et les pertes morales. Liis premiüères sont réparables, les secondes sont ou irréparables où partiellement réparabies

des équivalents économiques. Cette impossibilité d'une réparation intégrale aura sa répercussion sur les événements futurs. Les grèves, le pourcentage élevé de la mortalité, les crises économiques et finansières, etc, auront leur origine dans l'impossibilité d’une liquidation équitable des dommages et de toutes les pertes de cete guerre.

Il est de notre devoir de faire tout le possible pour que les réparations se fassent sur la base des principes de justice, dé droit et d'équité pour les domimages de la première catégorie où figurent les pertes réparables. En agissant autrement, nous pourrions, involontairement, fa:re supporler ces dommages à ceux qui ont remporté la victoire el auxquels l'Allemagne à infligé tant de destruct'ons et de maux, el préserver. l'Allemagne et ses alüés qui, par leurs actes de barbarie et de sauvagerie, méritent d’être traités sans aucune considération. N'ayant ni le désir ni la volonté de rechercher les moyens que lion doit appliquer à nos ennemis, moyens qui seront basés sur la réciprocilé, et tout en évitant de donner toute apparence de punition aux solutions demandées, j'essaierai de trouver des solutions qui se jui fient au point de vue de la science économique et financière et qui répondent à la queston posée de la restauration inlbégrale, en ne tenanit toujours compte que des dommages matériels réparables.

IT

Outre le droït international, les Améicains invoquent les quatorze points du discours de M. Wilson de janvier 1918. Je passe sous silence la discuss'on de Varimisticé, où les Américains trouven£ ‘un engagement de nos Alliés, car ceux qui sont

par conséquent,

compétents pour prononcer sur cette nbservation, ont fourni la preuve, dans leur exposé, devant cette commission, de leur thèse sur l'indemnité, que cet engagement n'existe pas, et que l'adhésion aliemande aux clauses de l'armistice du mois de novembre 1918 est la conséquence de leur défaite et de leur impossibilité de poursuivre la ouerre. Le discours de M. Wilson, qui parle nettemient de la restauration des pays endommagés, et où la première place est donnée à la Belgique, à la Serbie, au Monténégro, etc. me préjuge pas la solution de la question des réparations, ni ne la limite en aucung manière. La reconna‘ssance À la Belgique, par le mémoire américain, du droit aux frais de guerre est une preuve qu'il n'y a point là une quest'on de principe, et également qu'une interprétation plus large des termes du discours de M. Wilson doit être admise quand il s'agit da résoudre le problème des réparations. Quant à la question de principe, je cilerai aujourd'hui un extrait important de la lettre de M. Wilson, que «Le Temps » a publiée hier soir (14 février 1919), et qu'à la veille de son départ pour l’Amérique M. Wilson avait adressée à la Délégalion française de la Société des Nations:

« On a souvent pensé de imiboi que « j'étais un bomime plus intéressé aux « principes qu'à la mise en pratique, tan« dis qu'en réalité, je-puis-direr que;-daris «un sens, les principes ne mont jamais « intéressé; car les principes font leurs « preuves dès qu'ils sont établis. Ils n'ont «pas besoin d’être discutés. Ce qui est e difficile et intéressant est leur mise en « pratique. De longs entretiens sur les prin«cipes ne sont pas possibles, tandis que « de longs entretiens sont nécessaires sur « la quest‘on de leur réalisation. Si bien « qu'après tout, les principes, fami qu'ils «ve sont pas mis en pratique, sont de « peu de consistance et abstraits et sont, « je puis ajouter, peu intéressants. ,

« Il n’est pas intéressant d’avoir des vi« sions lointaines, mais il est très intéres« sant d'avoir de proches visions de ce & qu'il est possible d'accomplir... ?.

En partant de celte interprétation des principes, si mous arrivons à des solutions de réparation évidemment insuffisantes, car je ne veux pas employer le mot d'absurdes, la thèse qui plaide pour l'exéluston des frais de guerre tombe en désuétude et doit être rejetée. Si, en parlant de restauration des pays, l'idée principale de M. Wilson fut l'établissement d’un état état de choses semblable sinon indentique à celui davant la guerre, l'unique soluton du problème est de tenir comple de tous les frais. y compris ceux de guerre, que l'on appelle indemnités. IL est évident que l'idée de M. Wilson visait à une res” taurat'on complète, car, autrement, il serait impossible d’avoir une paix durable et d’axriver à ce régime du droit dont parle M. Wilson, si l’ordre de choses et le relèvement des pays dévastés était de mature, au moment de la restauration, à créer nn état labile et non stable de l'équilibre social. Par des réparations ämcomplètes, om ne ferait qu'établir un équilibre avec de gra des tendances aux fréquentes ruplures et des risques de bouleversements plus terribles encore que ceux que le imiomidie a wus dans celte guerre déclanichée par L'AIlemiagne. ne

S'en tenir strictement au droit international et au traité de 1839. par lequel fut garantie la neutralité belge et d’où découle, le droit de la Belgique à une réparation intégrale qu engloberait également tous les frais de guerre, serail une base assez

F

labile «qui pourrait nous

conduire à des conséquences inacceptables. |

Si lon admet la thèse eût été qe d'entrer si elle n'avait eu aucun vera-t-il quelqu'un, em présence de la défense légilime par la Beig'que de soni terrifoire contre l'Allemagne et de tous les

dommages qu’elle a subis, malgré son traité

de garantie, se trouvera-t-il quelqu'un pour

en guerre juiêmie

traité, se trou- |

que. la Belgique

neluser à la Belgique le droit d'exiger, dans ce dernier cas, la restauration complète de tous les dommages qu'elle a éprouvés. Non. Car le traité de garantie est ‘un argument entre mille autres qui plaident pour une restauration intégrale. El celuici n’est cependant ni essentiel ni primordial. Ni le droit international, qui est en général sans sanction ou dont la sanction est la guerre, ni les arrêts du Tribunai de La Haye, mi les traités internationaux, ne peuvent servir de base unique pour trancher la question des dom mages. Il faut connaître les motifs de l’agression, les méthodes d'action de nos ennémis, leur but de guerre; il faut évoquer pendant un instant toutes les atrocités com mises pendant la guerre, pour avoir les éléments mécessaires à la solution définitive de tant de problèmes soulevés; il faut se souvenir des agissements, tous cons: cients, des Allemands dès leur entrée en guerre, dans le but de s'enrichir directement ou indirectement par la guerre, des procédés appliqués par eux ct qui tendaïent .à l’atrophie de La v'talité de leurs concurrents dans. l'avenir.…Les.. lois ne créent pas les événements; elles ne les précèdent pas: elles les suivent. Si on avait pu s'imaginer et penser que la guerre miondiale, em s'appuyant sur la technique, sur les sciences et les expériengies de siècles de civilisation, devait couvrir fant de surprises d'où découlèrent des actes de brutalité et de férocité sans nombre chez les civilisés, nos lois d'avant là guerre auraient eu une toute autre forme et des sanctions plus fortes. La question primiordiale est maintenant de trouver par une réelle solution de la question, des réparations, une sorte de sanct'on pour ceux qui ont troublé la tranquillité mondiale.

IV

Les frais de guerre sont énormes à cause de l'entrée en lice du monde entier. La guerre que nous venc:!s de terminir n€ ressemble pas à celles du passé, à ces guerres menées par des castes militaires, où le nombre d'hommes engagé: état infime en comparaison des masses qui ont lutté sur tous les fronts des chamijps de bataille mondiaux.

Une fois la guerre devenue mondiale, le régime de la stagnation) instauré par le imoralorium, fut établi partout. Non seulément les belligérants, mais les neutrès aussi, entrèrent dans une période éconamiaue et financière exceptionnelle. Les receltes privées diüminuaienit et tendaïent vers zéro; et par là, les recettes d'Etat diminuañent, elles--aussi, -rapädieimient,. car--le trafic mondial, les différentes transactions commerciales, financières et autres furent tout d’un coup, mises de côté et annihilées.

Par contre, les déperses publiques croissaïent chaque jour. Elles comprenaient non seulement le coût de la guerre, mais également l'entretien du pays, de l'arrière, dont les souliens se trouvaient au front. Ces dépenses confsistaient, entre autres, en allocalions, pensions, indemnités aux mutilés, en ravitaillement des déportés et des prisonniers dans les divers camps de concentration ennemis. Les Etats furent obligés de recourir aux emprunts inlérieurs et de trouver des recettes extraordinaires pour des dépenses qu'aucun financier n'aurait pu prévoir au début de la guerre Le montant de tous les frais re guerre, commie on le voit très mettemient par les emprunts dEtat, we faisait qu'augmenter à mesure que durait la guerre, et le prolongement de ce comflit inoui dans l'histaire mondiale nous acheminaït vers une calastrophe générale.

La Belgique, immédiatement, et la Serbie aussi, dès le début de la guerre, se trouvèrent dans l'impossibilité de la conduire sans l’aide effective de leurs alliés. Pour le paiement à l'étranger du matériel de guerre, pour le ravitaillement et. Ies autres dépenses qui étaient deux et trois fois plus grandes que damis le temps de paix, elles s’adressèrent à leurs æmis, aux grandes puissances alliées. Par suite de l'enrôlement, chez nous en Serbit, dès la début de la guerre, de_700.000. hommes (300.000 combattants et 406.009 auxiliaires), le pays fut privé de la main-d'œuvre mnécessaire à la production des choses essenttielles à la conduite de la guerre. Après la retraite serbe à travers l'Albanie €t après l'invasion totale de nwtre Etat, la Serbie avait pu sauver son armée el ‘une partie de Sa population, ce qui lui donna la possibililé de reformer, de créer une armée qui se baïtlit pendant plus de trois ans sur le front de Salomique et qui, aujourd’'hui encore, accomplit son devoir dans les territoires yougaslaves de l’ancien eunjpire austro-hongrois. Si lon tient com'pte de toutes les circostances et de TS capacilés financières dans cette guerre, on (comprend que tous mos frais de guerre avant ei après l’occupat'on, pour les cinq 1nnées que dura la guerre, ont dû être couverts par des emprunts que notre Etaf contracta auprès de ses alliés. Je dis cinq ans; en effet, l'année présente, 1919, sera, au point de vue des recettes de l'Etat et du pays, semblable aux précédentes, car, après l’évacualïon ennemie, l’état de notre pays est déplorable et il est impossible d’en uti-

pm

tee ui Pos demon ere mme enpet annee -vmrenemmiesnpemmmer ns qq term voue) Mur emmreses

liser les forces économiques avant le rétablissement des communications qui ant été

‘systématiquement détruites par mos en-

nemÿis.

La deite serbe de La guerre s'élèvena à peu près à 3 milliards p00 millions. Si l'on me nous débarrasse pas de ce fardeau, nous devrams trouver dans nos recetles futures, pour le payement des annulés, 210 à 250 millions; et 50 millions pour la dette ancienne, donc, une somme de 250 à 300 mällions par am. N’est-il pas absurde, dans ces condifions, de penser à pouvoir équilibrer un budget dont le miontant, avant la guerre, nmélail que de 230 millions? S'il est un artécle du budget doni on doive tenir combpie et qui doive figurer dans les budgets de tous les Etats, c’est celui des ind@mt nilés aux mutilés et des pensons qui chez nous, atteÿmdront le chiffre de 100 millions, car mous avons ew 300.000 nrarts sur les champs de bataille, d’inanition, ou par suite de la déportation de naire populatton. Il est presque matériellement impossible de charger quelqu'un qui a subi des dommages que l'on doit réparer, du fardeau d’un poids aussi absurde, Même si l’on répare tous les dommages causés par la guerre et si l’on rétablit en Serbie l'ordre d'avant guerre, maïs qu'on nous prive du remboursement de tous les frais de guerre, nos revenus. afnsi que le rendement du pays. seront réduits d’un tiers au moins par suite du manque des Îorces vives, car les morts ne ressuseitemt pas et les équivalents économiques par lesquels on remplace les victimes de la gucrre næ labourent pas les champs et me travaillent pas dans l'industrie où l’admüinistrat'on du pays. Il est dès lors évident que mois recettes ne pourront s'élever qu'à 150 millions environ au lieu de 230 à 250 millions.

Je pense que la preuve est faité que des indemnités sont plus que nécessaires; qu'il est indispensable de procéder à des restaurations simon intégrales, ce qui est. impossible, du moins aw rétablissement d’un état de choses tolérable qui mous donnera à nous qui avons élé spoliés et dont le pays a été dévasté et dépeuplé, et qui sommes à bout de forces, une base qui nous permettra de rétablir au prix de grandes difficultés mptre vie économique, si cruellement éprouvée par nos barbares ennemis.

(A suivre.)

Royaume des Serbes, Grontes stülovènes

Le cardinal Bourne à Belgrade On nous mande de Belgrade, le 16 mars :

Dimanche dernier, un service solennel à été célébré. en présence du cardinal Bourne. archevêque de Westminster, en l'église catholique de Belgrade, décorée pour la circonstance de drepeaux anglais et serbes. Monscigneur Korosec, vice-président du gouvernement royal, et des aumôniers français, officiaient. Tous les ministres et le métropolite de Belgrade étaient représentés. L'hymne anglais et les trois hymnes nationaux vougoslaves ont été chantés au cours de la cérémonie. Le cardinal Bourne a prononcé una belle alloculion; äl h dit notamment :

‘IL est peu de pays que j'aie aussi passionnément désiré visiter que la Serbie, si éprouvée au cours de la dernière guerre. Aucun, peuple n'a donné de plus grandes preuves de courage, de résolution. et kde vitalité. Enr effet, ne le voyonsnous pas aujourd'hui ressusciter ? Nous admirons d'autant plus la Serbie qu'elle s'est monirée ca pable de réunir autour d’ella tous ses frères, malgré des différences de religion. Je vous apporte ce qui vous a été toujours assuré: l'affection de toute la race britannique, ainsi que la sincèré sympathie de Benoit XV qui vous considèra comme ses enfants très chers. Que mon séjour parmi vous, qui m'a €l6 rendu si agréable, grâce aux prévenances de toutes les autorités, soit un lien nouveau de la profonde amitié qui

existe entre Les races yougoslaves et anglaises [>

Les exigences des anciens internés serbes

Les citoyens üinternés par l’Autriche-Hongrie ont convoqué une conférence à Belgrade, qui a élu un comité, en vue de la réunion d'une grande assemblée des internés. Les anciens internés ont formulé des demandes qui seront transmises à la conférence de Paris par l'intermédisire du gouvernement royal. Ces demandes sont: 1. Dommages-intérêts à tout interné du royaume des Serbes, Croates et Slovènes, 5e montant à 100 dinars par jour d'internement. 2. Chaque famille d’interné mort touchera une indemnité de 20.000 dinars. 3. Chaque famille d'interné vivant touchera une somme d'au, moins 50.000 dinars. 4. Les condilïons des pensions d’invalides prévues dans la loi des invalides seront valables aussi pour Les familles d'internés morls, assassinés low mutilés.

Une station radiographique à Belgrade

On annonce que les Français ont envoyé à Belgrade tous les appareils et matériaux n cessaires à l'établissement d’une grande station radiographique à Belgrade. La stalion sera éfablie À Banyitsa, hauteur avoïsinant Belgrade.

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