La terreur à Paris

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LA PRESSE 173

un fort parti dans Paris. Déjà, f..., on a tenté plus d'un coup de main pour l’enlever. Les courtisans, qui se glissent partout, ont pénétré plus d’une fois dans cette fameuse tour, er graissant la patte à quelques-uns de ses gardiens. Heureusement que nous avons des b... à poil à la commune, qui ont des yeux partout, et qui savent tout ce qui se passe. Sans nos commissaires, f.….., il ya déjà longtemps que la nichée de chats-huants aurait pris sa volée pour Coblentz. Il ne faut pas que le plus scélérat qui ait jamais existé reste impuni. I est bon que le peuple souverain s'accoutume à juger les rois. Oh! la bonne fête! et quelle pile je me f.... si nos armées victorieuses âvaient fait rafle de tous les brigands couronnés; si le Mandrin de Prusse et le petit garnement d'Autriche, enchainés comme des bêtes féroces, étaient conduits à Paris par Dumouriez! » Beau point de vue que trois guillotines placées en rang d'oignon, où l'on verrait la tête cornue du gros Capet. celle de François et de Frédéric prise dans le traquenard..: »

À cette lecture, les Jacobins, les braves sansculottes ne se tenaient pas de joie. Ils comprenaient ce langage.

Quelques jours après la mort de l'infortuné monarque, Hébert écrit :

« L'oraison funèbre du dernier roi de France, prononcée par le père Duchesne, en présence des braves sans-culottes de tous les départements. La grande colère contre les 7... […. de calotins, qui veulent canoniser ce nouveau Desrues !,

‘ Desrues était un empoisonneur qui avait été roué en place de Grève. Le pur Hébert compare lé Roi à cet être-là.

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