La terreur à Paris

ANS LA TERREUR A PARIS

C'est avec Hébert et son Père Duchesne! qu'on voit où est tombée la langue française sous les tristes plumes des D free

- Voici comment, dans le numéro 170, il demande la mort du roi*° :

« La grande colère du père Duchesne au sujet de tous les coups de chien qu'on prépare pour donner la volée à la nichée de hiboux du Temple, et pour empêcher la Convention nationale de s'assembler. Sa grande joie de voir arriver de tous les départements les braves b…., qui vont faire le procès au Grand Capet, et l'envoyer à la quilloline avec la louve autrichienne.

« Songeons, f..., que nous sommes environnés de faux frères.

« Tous les conspirateurs n'étaient pas à Orléans et à l'Abbaye. Leurs complices sont encore au milieu de nous. Ces honnêtes gens, au nom desquels le traitre Mottié voulait exterminer les patriotes, existent encore dans Paris. Is sont couverts d’un autre masque; mais, au fond, ils ne respirent que sang et carnage. Il n’est pas de bon citoyen qui n'ait à ses trousses un de ces mauvais anges qui l’empoisonne de ses conseils, en attendant le moment de lui plonger le poignard dans le cœur... Oui, f..., le traître Louis, enfermé comme un hibou dans la tour du Temple, n'y serait pas aussi tranquille, sil n'avait pas

* La dégoûtante feuille d’Hébert était richement subventionnée par le gouvernement, qui la faisait envoyer dans les armées et dans toutes les communes de France pour l'éducation des citoyens.

* Cet article était écrit quelques Jours après les massacres de Septembre et des prisonniers d'Orléans,