La terreur à Paris

192 LA TERREUR A PARIS

ce nom, ils sont les plus srands ennemis du roi: car ils voudraient en faire un roi en peinture qu'on puisse mener par le nez. Mais ça ne fait pas notre compte. Je voulons avoir un roi qui puisse se mêler des affaires, sans cependant y nuire; un roi à qui il ne soit pas possible de faire le mal, mais qui ait le droit de faire le bien. Mais non : les jacobinistes n’entendent point cela ; ils ont une autre manière de voir, et avec leur grand mot de liberté, ils vous fourront droit comme un I dans l'esclavage. »

La Gazette de Paris (in-L°) avait pour rédacteur le brave de Rozoy, qui fut arrèté après le 10 août.

Les Sabbats jacobites (in-8°), journal de Marchant, eurent un grand succès. Il paraissait deux fois par semaine.

Le Journal du Soir (in-8°) était d’une grande violence :

«.… Les députés à la nouvelle législature n'auront plus maintenant qu'une petite formalité à remplir avant d'entrer au manège. Ils sont priés de faire vérifier non pas leurs pouvoirs, mais leurs épaules !. »

Le Journal de Suleau valut la mort à son rédacteur, qui fut égorgé le 10 août par la populace, excitée par la fameuse Théroigne de Méricourt.

_ À deux liards, à deux liards mon Journal (17911792) fut aussi violent :

1 N° du 22 septembre 1791.