La terreur à Paris

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permis de remarquer que les aristocrates ne sont pas juges compétents de la révolution francaise? Ils n’en voient que les légers inconvénients, et n’en sentent point les douceurs. Ils sont comme ce satrape persan, qui ne comprenait pas les délices du brouet noir des Lacédémoniens. »

Numéro du 9 juin 1790. — A propos du projet de vente des maisons royales :

Cet indigne Sénat, qui détrôna son maitre, Et, pour trois gros écus, veut rajeunir la loi; Démolit des palais, el ne pense qu'à soi

En conservant Bicêtre.

Dans un autre numéro, on se moque du panache :

« Le décret qui a organisé la coiffure de nos futurs: magistrats ayant laissé à désirer quelques explications sur l’article du pannache, nous nous empressons de faire part à nos lecteurs d’une note extraite des œuvres posthumes d’un étymologisteallemand. Le mot pan-na-che, composé de trois syllabes, est un dérivé du mot chenapan. dont il est l’anagramme très exacte. Suivant une ancienne chronique, on appelait ainsi de prétendus prud hommes, se disant experts en fait de justice. »

Dans un autre, on raille agréablement :

« Un jour viendra où le peuple prendra pour aristocrates bien des gens qui ne s’y attendent pas. »

Le numéro du 3 février 1791 est des plus amu-