La terreur à Paris

LA PRESSE 197

Puis ceci sur l'élection des évêques constitu. tionnels :

« On rencontre à chaque instant des évêques à Paris. Il y en a actuellement deux cent dix environ. Dans les rues, un bonhomme salue l’homme à croix d’or ; une poissarde lui lâche un quolibet ; un sans-culotte le traite de f.... aristocrate. On propose, pour éviter les méprises envers les évêques nationaux, de leur donner un costume. Un ruban tricolore indiquera l'évêque constitutionnel. Sur le ruban sera brodée en or la lettre J, significative du jurement. Si l'on veut y ajouter une F, la distinction sera complète. »

En juin 1791, le journal contient un « Portrait de Philippe le Rouge » (le duc d'Orléans) :

Cuirassé de forfaits, de bassesse et d'audace, Tous les crimes sont peints sur sa hideuse face, Digne chef des brigands qu'il paye en souverain, Il assiège le trône, un poignard à la main.

Trois jours après vientun portrait peu flatteur de l’Assemblée :

Ces L'Assemblée nationale ressemble à un arracheur de dents, qui, au lieu d’arracher la dent, emporte la mâchoire. »

Le 14 novembre 1791, le journal parle des volontaires nationaux :