La terreur à Paris

LA: TERREUR A PARIS

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son fut noyé au Mans, M. de Barras coupé en morceaux en Languedoc, Belsunce tué et mangé à Caen. C'est sans doute aussi au nom dela vertu qu'on coupa le cou du trop vertueux Robespierre. C'était dans la logique des choses.

Fréron, qui voulait régénérer la France dans un bain de sang, adorait les lapins. Il les couvrait de caresses et de baisers, et ses intimes lui donnèrent le doux surnom de Lapin.

Ce lapin, envoyé à Toulon et à Marseille, remplissait ces deux villes de ruines, de massacres, de mitraillades.

Bourdon de l'Oise, qui murmure et fait semblant de se trouver mal àla vue du sang, est l'un des membres les plus féroces de la Convention. C'est ce fou, à la fois furieux et patelin, qui fait guillotiner Lavoisier, une des eloires de la France; qui poursuit les Girondins ; qui demande, après le 9 thermidor qu'on fusille dans la salle ses collègues de la Montagne, autrefois ses complices; qui, ami de la liberté, fait arrêter à Chartres le journaliste Joseph Michaud, rédacteur de la Quotidienne, et commande aux gendarmes de lattacher solidement à la queue d’un cheval et de le conduire ainsi avec des coups de plat de sabre jusqu'à Paris.

Des sanguinaires qui font couler le sang à flots, s’apitoyent sur le sort des oiseaux. N'est-ce pas un signe de névrose, cela? Voyez ce qui se passait, le