La terreur à Paris

LES MAITRES DE PARIS UT

23 janvier 1794, en pleine Terreur, à la Convention nationale où Grégoire présentait un projet de décret sur la confection des livres élémentaires :

« Il est dangereux, disait-il, de tolérer les écarts des enfants, sous prétexte de leur extrême jeunesse. Une faute légère produit bientôt un vice, et celui qui finit par assassiner à commencé par voler une pomme.

« Par exemple, on n'attache aucune importance à ce qu'un enfant, qui a déjà quelques idées morales, brise les œufs et le nid d’un oiseau, et l’on ne sent pas la nécessité de le détourner d'une action qui arrêle la reproduction des êtres, qui fait deux malheureux, et dont les effets répétés endurcissent insensiblement le cœur, à tel point qu'il se complait à tourmenter les animaux. Or, celui qui manque d'humanité envers les animaux sera cruel envers les hommes. »

Elle est très anusante, cettesensiblerie de l'abbé Grégoire, auteur d'unouvrage sur« la Légitimité du serment civique ». Afin de tirer une leçon des principes échappés à sa sensibilité, il ne me parait pas mauvais de publier la petite liste suivante. On verra ce qui se passait dans le moment même où l'évêque constitutionnel de Blois préchait la douceur envers les oiseaux.

Du 2 au 8 pluviôse (du 21 au 27 janvier), MarcAntoine Quatremer, 42 ans, marchand drapier; Etienne Fichet, 32 ans, lieutenant de vaisseau; Jean-Marie L'Ecluse, 28 ans, enseigne de y#