La terreur à Paris

50 LA TERREUR A: PARIS

III

Quand la Lyrannie Frappe notre vie, Fiers de notre sort, Méprisant la mort Nous te bénissons ; Nous triompherons EL nous savons Qu'un jour la patrie Vengera nos noms!,

« Lasource parlait souvent de son épouse avec un tendre regret. À peine marié depuis une semaine, il fut élu membre de l’Assemblée législative, partant brusquement pour Paris, laissant sa femme en Languedoc auprès de sa mère âgée. À la séparation de la Législative, Lasource fut nommé à la Convention et ne put obtenir un jour de congé pour aller auprès de sa femme qu'il ne revit jamais. « Dans ses méditations sur la chaîne des événements politiques, il me fit part d'une aventure qui semblait l'avoir vivement frappé d’une sorte de crédulité superstitieuse. Peu de jours après la révolution du 10 août, il dina au faubourg St-Antoine avec plusieurs membres de l'Assemblée législative, distingués par leurs talents et leur patriotisme. Ils se félicitaient de l'institution de la nouvelle république et du rôle glorieux qu’ils avaient à

‘ Hymne patriotique plutôt que cantique, respirant moins l'esprit religieux qu'un fier stoïcisme et la confiance dans le futur triomphe de la justice, dans la gloire de leur nom.