La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

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et de 1861 à 1873, ses prix oscillent entres 1.700 et 2.500 fr.

Si les grandes exploitations en terres n’ont pas des dépassements aussi considérables, les plus-values qu’elles acquièrent, dans les 3 premiers quarts du xrx* siècle, sont néanmoins appréciables.

Exemples :

La ferme de Fiélin, sur Viévigne, dont nous avons relaté, au chapitre Ve, la vente originaire au prix de 52.000 livres, se vend, en octobre 1861, à contenance égale, 107.600 fr.

Tandis qu’un domaine de95 journaux, sur Varois, s’est vendu, en 1791, à raison de 298 livres le journal, un domaine similaire, sur le même territoire, se vend, 74 ans après, à raison de 382 fr.

La ferme de l’Epineuse se vend 175.800 fr. en août 1850, alors qu’en 1797 elle a été vendue, pour une contenance équivalente, 119.500 livres (chaDire NS).

Citons encore le domaine de Bretigny, dont le prix, rentrant pour 64.300 livres dans la vente ancienne de Gilly, s’est élevé à 79.500 fr. en février 1846.

Voyons maintenant ce qu’est devenue, 30 ou 4o ans après la Révolution, la petite propriété dans les communes où le morcellement avait été poursuivi avec le plus d'intensité.