Le culte des Théophilantropes ou adorateurs de Dieu et amis des hommes, contenant leur manuel, leur catéchisme, et un recueil de discours, lecteurs, hymnes, et cantiques pour toutes leurs fêtes religieuses et morales. 1-3

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Oni, c’est de toi que PEternel, comme de son trône visible, laisse échapper quelques-uns de ses rayons ; le globe opaque de la terre se ranime et fleurit, et tout ce qui respire éprouvé . Une joie nouvelle,

Chaque fleur élève satète rafraîchie, et offre ses plus doux parfuns.

Quel: charme d'entendre de la plaine azurée et du feuillage des arbres, résonner les chants matineux des oiseaux! la joie enfle leur poitrine, elle s’exhale en accens d’allégresse,

L'un siflle son air monotone, tandis que l’autre tire de son gozier harmonieux les modulations les plus variées.

Qu'il est à plaindre celui qui dédaigne les plaisirs inñocens de la nature! il embrasse des ombres , et -la vanité est son partage.

Si mon œil voit encore tes ouvrages, Dieu toutpuissants si mon oreille entend encore la douce voix de l'amitié, c'està ta bonté que je le dois.

Ah! puissai-je nemployer mon existence, ma vie, mes forces, qu'à l'accomplissement de tes desseins ! puisse ce jour, que tu as ajouté à mes jours, être tout entier consacré à la vertu!

Quelle courte suite d'heures nous vivons ! Combien de ces heures s'écoulent, sans que nous ayons joui, sans que nous les ayons immortalisées par “quelques bonnes actions, par quelque résolution généreuse .